Home Voyages Aller à la découverte de Marseille, c’est Nhow !

Aller à la découverte de Marseille, c’est Nhow !

by Virginie Garcia
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En Septembre dernier, j’ai eu l’occasion de découvrir le Nhow Marseille (ancien Palm Beach) qui a rouvert ses portes dans la cité phocéenne après 10 mois de travaux. Entièrement rénové par les architectes marseillais Claire Fatosme et Christian Lefèvre, accompagnés par Teresa Sapey, il s’articule autour duthème du contraste : la confrontation entre deux univers contrastés : la Provence, avec sa lumière et sa nature qui inspirent la joie et symbolisent les vacances, et la ville de Marseille avec l’ombre de son désordre, de sa désobéissance et de sa fierté.

La vue sur la mer représente la face claire de Marseille, son identité provençale, sa lumière et sa joie de vivre, et inspire tous les espaces ouverts sur la mer : le hall d’accueil, le bar, le restaurant, les chambres et les grands salons. Les espaces sans vue sont eux traités avec une vision plus complexe, celle de la face sombre de Marseille, avec un mélange de matières plus brutes, plus rugueuses, la dominance du noir, ponctué d’éclats de jaune.

Avec ses 150 chambres, son restaurant, son roof bar ouverts sur la Méditerranée, son spa, sa piscine au bord de l’eau, mais aussi la source du Roucas Blanc, classée source thermale d’utilité publique qu’il abrite en son coeur, ce lieu évoque la la capacité de la ville à se renouveler et surprendre, encore et toujours.

LES DIFFERENTS ESPACES DU NHOW MARSEILLE

Le Lobby : Derrière le desk, une fresque de l’artiste marseillais Tristan Bonnemain qui met en scène des personnages marseillais historiques ou contemporains, réels ou fictifs.

 

Le Sky Bar : Entre le lustre composé de 4000 sardines d’acier (réalisé pour Sciabetti par l’artiste anglaise Frances Bromley) et le mobilier sobre évoquant les vagues et les galets, le bleu clair du ciel et le bleu sombre des profondeurs aquatiques, le sky-bar est un plongeon visuel magnifique dans la rade de Marseille.

Le Cactus Bar : Ilot d’un jaune éclatant qui éblouit presque au milieu d’un large espace dominé par l’ombre ressemblant à une plateforme sous-marine, c’est un espace de détente qui évoque les jardins exotiques de la cité méditerranéenne.

Le Tunnel Bar : il oscille entre le froid du bleu profond des profondeurs aquatiques, le bleu clair de la source qui jaillit et de la surface de l’eau, et la chaleur dynamique du jaune, de l’orange et du rose. Le visiteur passe ainsi par différents états sensoriels, qu’il arrive de l’intérieur de l’hôtel et se dirige vers la lumière, ou qu’il la quitte pour pénétrer dans les profondeurs du lieu. L’ensemble est inspiré de l’oeuvre de Vasarely et de ses formes géométriques hypnotiques, comme une longue galerie d’art psychédélique, ponctuée de pièces de design de référence comme le fauteuil Drum et le Tube Chair de Capellini, ou encore le fauteuil Shadowy de Moroso. Dès la sortie du tunnel, le visiteur se retrouve au niveau du restaurant.

 

 

Le restaurant : il s’ouvre sur le bleu du ciel, de la mer et sur la lumière du soleil. Le sol en céramique est une continuité du Tunnel Bar, les bleus s’éclaircissent et tendent parfois vers le vert émeraude, comme la mer change de couleur selon le ciel, le blanc s’affirme, avec notamment les lampes Lapse de chez Flos. Le mobilier aux lignes et aux couleurs douces et pures évoquent la simplicité et la gaieté de la vie au bord de la mer.

Les parties communes : Sur les murs se déclinent des tags réinterprétés dans une palette de gris et de noir, évoquant les ruelles étroites du vieux quartier du Panier à Marseille.  Afin de ne pas dénaturer le minimalisme des murs, la signalétique et tous les éléments graphiques visuels, créés par le graphiste marseillais Adrien Bargin, sont indiqués au sol, par des projections lumineuses.

Les chambres : Ouvertes sur la mer par une baie vitrée donnant sur une terrasse, les chambres baignent dans une lumière naturelle reflétée par un mobilier blanc. Les lignes du bureau et de la tête de lit en corian blanc évoquent la ligne de crête du massif des Calanques, et une voile blanche tendue au mur précise la longitude et la latitude exacte de l’hôtel. La blancheur de l’ensemble est interrompue par une seule méridienne Alpha de Zanotta, jaune vif comme le soleil.

 

Le Spa : Situé au rez-de-chaussée, le spa se compose d’une piscine, en noir et blanc, qui est naturellement alimentée par la source du Roucas Blanc, d’un jacuzzi et d’un petit bassin extérieur inspiré d’une »boîte à sardines ». La partie noire d’un volume très vertical est légèrement éclairée par une verrière d’un bleu sombre, tandis que la partie blanche est située sous un miroir reflétant la mer toute proche. La zone de repos enveloppe le visiteur dans une énergie solaire, grâce à son sol, ses murs et son plafond entièrement jaunes. Sous la direction de LV Riviera Spa, l’espace cabine, accessible aussi à la clientèle extérieure, propose des soins et des protocoles de la marque Phytomer, experte en soins de la mer.

MON EXPERIENCE DANS LA CITE PHOCEENNE

Le 1er jour, j’ai pu faire la visite de l’hôtel dans les moindres détails, profiter d’un déjeuner cocktail sur la terrasse, prendre un bain de soleil au bord de la piscine, puis je me suis préparée pour la folle soirée d’inauguration qui avait été organisée, avec en maitresse de cérémonie la fantastique Victoria Abril.

Outre le cadre idyllique du Nhow Marseille, j’ai eu la chance, le lendemain, de découvrir des lieux incontournables de la cité phocéenne : escapade en bateau jusqu’à l’ile Degaby, le Vieux-port, ballade dans le Vieux Panier, Show musical lyrique à la Vieille Charité, initiation à la pétanque à la Maison de la Boule, dégustation d’huiles d’olive et visite du sublime MUCEM

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