Home ModeRedcarpetEmma Laird, éclat de chrome Louis Vuitton sur le tapis rouge de « 28 Years Later »

Emma Laird, éclat de chrome Louis Vuitton sur le tapis rouge de « 28 Years Later »

by pascal iakovou
0 comments

Le 18 juin 2025, l’esplanade de l’Odeon Luxe Leicester Square scintille comme une coque d’aluminium poli : Emma Laird y apparaît dans un fourreau de tulle intégralement brodé de sequins argent, dos nu vertigineux, bretelles plates et fentes latérales qui laissent deviner des sandales lamées coordonnées. Une vision d’armure liquide, fidèle au vocabulaire futuriste que Nicolas Ghesquière insuffle depuis dix ans à la Maison Louis Vuitton.

Sous la lumière des flashs, la texture miroir de la robe accroche chaque éclat, rappelant les ruelles mouillées de Londres dans l’univers post-apocalyptique de « 28 Years Later », suite très attendue du classique de Danny Boyle dont la sortie mondiale est fixée au 20 juin 2025. Laird, nouveau visage du casting, signe ainsi un parallèle entre la froideur métallique du décor filmique et l’éclat high-tech de son look.

Côté accessoires, l’actrice empile les reflets : bague et bracelet Le Damier de Louis Vuitton – pavage géométrique de diamants sur or blanc de 18 carats – et ear-cuff Ombre Blossom, même alliage précieux, dont la fleur ajourée semble léviter sur le cartilage. Un trio joaillier qui, loin de surcharger le propos, prolonge la ligne graphique du damier historique et souligne la pureté des volumes.

La styliste Petra Flannery complète l’allure par une mise en beauté cristalline : chignon bas ultra-lisse, trait d’eyeliner anthracite et lèvres rosées pour ne pas rivaliser avec la robe-miroir. Résultat : une silhouette profilée, quasi aérodynamique, qui s’inscrit dans la série de collaborations fructueuses entre Laird et la maison du quai John-Calvin ; on se souvient de son tailleur néo-baroudeur Vuitton au Festival de Venise 2024.

Cette apparition confirme aussi le virage « silver screen » de la griffe parisienne, visible dans sa haute joaillerie Damier, comme un clin d’œil à l’argent photographique. En backstage, un porte-parfum Vuitton Mini Soft Trunk en python argenté attendait l’actrice, preuve que la marque ne laisse aucun détail au hasard.

Avec cette armure de lumière, Emma Laird ne se contente pas de fouler un tapis rouge : elle en fait une surface de projection pour la vision dystopique du film – et rappelle que, chez Louis Vuitton, la couture peut aussi être science-fiction.

Related Articles