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LOUIS VUITTON ‘WHITE CANVAS: LV TRAINER IN RESIDENCE’

by pascal iakovou
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Pour le premier volet de White Canvas: LV Trainer in Residence, Louis Vuitton a invité trois pionniers de la scène underground new-yorkaise des années 1980 à livrer leur propre vision de la LV Trainer. Graffeurs aujourd’hui reconnus dans le monde de l’art contemporain, Lady Pink, Lee Quiñones et l’indivision de Rammellzee rehaussent l’emblématique sneaker de leur style inimitable.

Cette exposition dédiée à la LV Trainer réunit pour la première fois une toute nouvelle série de réinterprétations originales de l’emblématique sneaker. Le 24 février 2023, Louis Vuitton lancera trois éditions limitées de cette icône du vestiaire urbain, imaginées respectivement en collaboration avec les artistes Lady Pink, Lee Quiñones et l’indivision de Rammellzee.

Louis Vuitton présente White Canvas: LV Trainer in Residence

Milan, février 2023

Louis Vuitton annonce l’inauguration de White Canvas: LV Trainer in Residence. Cette exposition dédiée à la LV Trainer réunit pour la première fois une toute nouvelle série de réinterprétations originales de l’emblématique sneaker. Le 24 février 2023, Louis Vuitton lancera trois éditions limitées de cette icône du vestiaire urbain, imaginées respectivement en collaboration avec les artistes Lady Pink, Lee Quiñones et l’indivision de Rammellzee. Reflet du dialogue créatif régulièrement consacré à la LV Trainer, l’ensemble de ces modèles exclusifs sera dévoilé du 24 février au 16 mars 2023 dans le magasin éphémère Louis Vuitton aménagé à Milan, dans l’enceinte du Garage Traversi. Durant toute la durée de l’évènement, l’espace deviendra le point de vente exclusif de ces LV Trainers collector.

La collection White Canvas: LV Trainer in Residence

Le 24 février 2023, Louis Vuitton dévoilera White Canvas: LV Trainer in Residence, une nouvelle collection régulière de réinterprétations en édition limitée de la LV Trainer imaginées par de célèbres artistes. Inspiré d’une idée de Virgil Abloh – le précédent Directeur Artistique Homme de Louis Vuitton – et réalisé en partenariat avec Sky Gellatly, le projet met à l’honneur la version tige basse en cuir blanc de la LV Trainer. Ce modèle iconique s’érige ainsi en toile vierge perpétuant le dialogue créatif entamé entre Louis Vuitton et des artistes contemporains de renommée internationale. Audacieuse invitation à une totale liberté d’expression, ces partenariats témoignent des liens historiques forts que Louis Vuitton entretient avec le monde de l’art et qui ne cessent d’évoluer au gré des univers et influences artistiques.

Pour le premier volet de White Canvas: LV Trainer in Residence, Louis Vuitton a invité trois pionniers de la scène underground new-yorkaise des années 1980 à livrer leur propre vision de la LV Trainer. Graffeurs aujourd’hui reconnus dans le monde de l’art contemporain, Lady Pink, Lee Quiñones et l’indivision de Rammellzee rehaussent l’emblématique sneaker de leur style inimitable. Née en Équateur en 1964, Lady Pink s’impose en figure incontournable du mouvement graffiti et artiste culte de la communauté hip-hop. Lee Quiñones – né en 1960 à Porto Rico – doit, quant à lui, sa notoriété à ses gigantesques fresques peintes dans les stations du métro de New York ou directement sur les voitures des rames. Il est le premier à contribuer à l’émergence du street art en dehors du réseau souterrain. Enfin, tour à tour peintre, sculpteur et performeur, l’artiste plasticien Rammellzee (1960-2010) se distingue par la dimension pluridisciplinaire de son œuvre.

À l’origine dessinée par Virgil Abloh pour la collection Printemps/Été 2019 – son tout premier défilé pour Louis Vuitton – la LV Trainer associe les codes vintage des chaussures de basketball à l’iconographie et au savoir-faire de la Maison. Expression ultime de la basket de luxe selon Virgil Abloh, la LV Trainer n’a cessé de se réinventer à travers les collections Homme de Louis Vuitton, jusqu’à devenir une véritable icône pour les adeptes de sneakers – un statut mythique aujourd’hui confirmé par le projet White Canvas: LV in Residence. Désormais reconnue comme un must-have incontournable des collections Homme de la Maison, la LV Trainer est réalisée en cuir et déclinée en deux variations, l’une basse et l’autre montante. Chaque paire de LV Trainer est façonnée en Italie, dans la manufacture de Fiesso d’Artico de la Maison. Pas moins de sept heures sont nécessaires à sa confection.

L’exposition White Canvas: LV Trainer in Residence

Du 24 février au 16 mars 2023, Louis Vuitton accueillera l’exposition White Canvas: LV Trainer in Residence à Milan, dans l’enceinte du Garage Traversi. L’évènement coïncidera avec le lancement de la collection éponyme co-signée par des artistes contemporains proposant chacun leur interprétation singulière de la célèbre LV Trainer. La première escale de ce voyage créatif organisé sous l’égide de Sky Gellatly mettra à l’honneur des modèles inédits de la LV Trainer imaginés par Lady Pink, Lee Quiñones – tous deux présents lors de l’inauguration – et l’indivision de Rammellzee. À cette occasion, les versions originales peintes à la main par les graffeurs seront révélées aux côtés d’autres œuvres des mêmes auteurs et d’installations multimédia évoquant ces collaborations artistiques. Les modèles commercialisés en édition limitée seront vendus en exclusivité dans cet espace.

Le projet White Canvas: LV Trainer in Residence développé par Louis Vuitton s’inspire d’une idée de Virgil Abloh. Le précédent Directeur Artistique Homme de la Maison avait, en effet, demandé à Sky Gellatly d’organiser cette initiative « afin de rendre hommage à une cohorte d’artistes, d’abord dans le cadre d’une exposition, puis d’élargir l’accès à leurs œuvres par le prisme de sneakers collaboratives ». P.-D.G et cofondateur d’ICNCLST/ – une agence duale de marketing et de management artistique – Gellatly a orchestré des évènements parmi les plus remarqués du monde de l’art.

Cette exposition consacrée aux adaptations originales de la LV Trainer dévoilera, notamment, les peintures Celtic Piece de Lady Pink, SPLIT #1 et Tablet 3 de Lee Quiñones, Incantation of the Queen Bee de Rammellzee ainsi que les sculptures « L » et « V » de son alphabet Letters Racers. Tous deux présents lors de l’inauguration, Lady Pink et Lee Quiñones exécuteront chacun une œuvre sur de vastes toiles vierges. Ces créations réalisées devant l’assistance pourront être admirées tout au long de l’évènement. Par ailleurs, de courtes vidéos retraceront le parcours des sneakers, depuis leur création artisanale jusqu’à leur forme commercialisée. Les spectateurs découvriront ainsi le savoir-faire des artisans Louis Vuitton, tout en visionnant des interviews filmées des artistes. Enfin, une fresque vidéo immersive projettera un modèle XXL imaginaire de la LV Trainer rehaussé d’illustrations des graffeurs.

Dans l’esprit des galeries d’art industrielles de New York fidèles au style des artistes, cette exposition se tiendra Piazza San Babila à Milan, dans l’enceinte du Garage Traversi. Cet espace construit dans les années 1930 par les architectes Giuseppe De Min et Alessandro Rimini fut autrefois le premier garage automobile entièrement automatisé d’Italie. Récemment restauré pour abriter un magasin Louis Vuitton éphémère durant le réaménagement du flagship de la Via Montenapoleone, le bâtiment a également été le théâtre d’animations exclusives dédiées à la collaboration entre Louis Vuitton et Yayoi Kusama. Le Malletier a choisi la cité milanaise pour accueillir son exposition White Canvas en hommage à la manufacture Louis Vuitton de Fiesso d’Artico où est confectionné son emblématique modèle LV Trainer.

Contributeurs

Sky Gellatly est le P.-D.G et cofondateur de l’agence de marketing et de management artistique ICNCLST/. Il prête régulièrement son expertise et sa vision unique du marketing, de la communication et du branding dans le cadre de collaborations et campagnes majeures pour Louis Vuitton et d’autres Maisons de luxe. Avant de fonder ICNCLST/, Sky Gellatly a notamment occupé les postes de directeur associé de l’agence de marketing Team Epiphany et de premier Directeur Marketing d’HYPEBEAST en Amérique du Nord. Il a également été responsable de la communication et des partenariats pour Flight Club et assumé diverses fonctions éditoriales au sein de Condé Nast, MTV.com ou encore Complex. Également DJ professionnel à ses heures perdues, Sky Gellatly a entre autres accompagné Lupe Fiasco, le musicien récompensé aux Grammy, durant sa tournée.

Lady Pink est née en Équateur et a grandi à New York. Elle s’initie au graffiti en 1979 et s’impose rapidement comme une référence de cette subculture urbaine. La jeune artiste fait ses débuts en taguant les rames du métro new-yorkais de 1979 à 1985. Elle apparaît en 1982 dans le film Wild Style, qui la propulse au rang d’icône de la communauté hip-hop, et présente sa première exposition solo au Moore College of Art à l’âge de 21 ans. Les œuvres de cette pionnière du mouvement graffiti sont exposées dans les collections permanentes des plus prestigieux musées, notamment au Whitney Museum, au MET de New York, au Brooklyn Museum, au Museum of Fine Arts de Boston et au Groningen Museum aux Pays-Bas. Elle compte parmi les grands noms de la scène artistique et ses peintures sont aujourd’hui particulièrement prisées des collectionneurs.

Graffeur parmi les plus influents du métro new-yorkais, Lee Quiñones est reconnu pour l’engagement sociopolitique de ses œuvres et la complexité de ses compositions. Né en 1960 à Porto Rico puis élevé à New York, il s’affirme comme l’un des précurseurs du street art en investissant les rues et le métro de la mégapole dès les années 1970. Au cours de la décennie suivante, Lee Quiñones peindra plus de cent rames du réseau MTA avant de s’installer en studio. En 1978, il signe la première fresque murale d’un terrain de handball, contribuant ainsi à l’émergence du street art en dehors de l’underground new-yorkais. Ses peintures ont fait l’objet de nombreuses expositions solo, aux États-Unis comme à l’international. En 1980, l’artiste présente pour la première fois ses œuvres à New York au sein de l’espace White Columns, où il inaugure une nouvelle ère du mouvement graffiti en taguant des toiles plutôt que des objets nomades.

Artiste polymorphe new-yorkais, Rammellzee (1960-2010) était tour à tour graffeur, plasticien, philosophe et musicien. Né dans le Queens de parents d’origine italienne et afro-américaine, il entame une brève carrière de graffeur sur la ligne A du métro de New York au milieu des années 1970. Après avoir légalement changé son identité en RAMM:ELL:ZEE – moins un nom qu’une équation –, l’artiste conceptualise ses manifestes et présente ses théories du « futurisme gothique » et du « panzérisme iconoclaste ». Ses idées se matérialisent dans ses œuvres foisonnantes d’une incroyable diversité, qui reflètent la réalité anarchique et décadente des rues de New York et triomphent sur la scène artistique locale. Au début des années 1990, Rammellzee donne vie à une cosmogonie de personnages hauts en couleur, mélange de costumes, de peintures et de sculptures réalisés à partir de déchets et de résine époxy.

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