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DOM PÉRIGNON X DAVID LYNCH

by pascal iakovou
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DOM PÉRIGNON PAR DAVID LYNCH, UNE ÉDITION LIMITÉE

Faire le « vin le meilleur du monde », disait dom Pierre Pérignon qui consacra sa vie de cellérier et de procureur de l’abbaye d’Hautvillers à cette quête.
Une même volonté anime aujourd’hui chaque nouveau millésime Dom Pérignon. Un même goût de l’expérimentation. Car chaque millésime est un recommencement.
Lors d’une exploration photographique, le créateur David Lynch avait interprété le flacon et l’écusson emblématique de Dom Pérignon. Il apporte aujourd’hui un nouvel éclairage de sa vision de la marque Dom Pérignon, illustrant l’habillage de ce vin à travers une édition
limitée de Dom Pérignon Rosé et Dom Pérignon Blanc.
Cette interprétation est une illustration de la force de création.

« Dom Pérignon par David Lynch » se présente sous la forme de deux coffrets, l’un pour Dom Pérignon Millésime 2003, l’autre pour Dom Pérignon Rosé Millésime 2000.

Le coffret
Il porte la signature de David Lynch au milieu des reflets changeants dans un univers holographique.
Il se présente comme un petit théâtre, tel que David Lynch aime en inventer : les rubans de soie à chaque extrémité permettent une levée de rideau sur l’intérieur du coffret révélant ainsi le flacon.

Le flacon
Lorsqu’il décrit le travail auquel il s’est livré sur le flacon Dom Pérignon, David Lynch parle de recherche sur sa « profondeur » et sa « tridimensionnalité ». Que ce soit pour Dom Pérignon Blanc ou pour Dom Pérignon Rosé, chaque bouteille est habillée par ces jeux
d’ombres et de lumières, ces effets de surface et de profondeur. Pour ce flacon, David Lynch a imaginé un écusson à la patine aléatoire,bronze pour Dom Pérignon 2003, presque violine pour Dom Pérignon Rosé 2000. Epais et métallique, il est marbré de reflets granités, piqué
de scintillements de mica, parcouru de traînées et de traces d’une éclatante modernité esthétique. Sa signature couleur argentée se détache comme un geste élégant.
Il a habillé les flacons et coffrets de ces deux millésimes à l’image de son monde : Dom Pérignon 2003, intense, lumineux, et Dom Pérignon Rosé 2000, à la couleur soutenue, profonde avec de légers reflets ambrés et cuivrés.

Les vingt jéroboams
Pour cette édition très limitée et numérotée, David Lynch a proposé une robe de métal déclinée des photos qu’il a réalisées en décembre 2011.
Un maître orfèvre des arts de la table a été sollicité pour réaliser les vingt robes de métal selon les règles et les procédés artisanaux d’un savoir-faire à la française héritier d’une longue tradition. Le travail réalisé sur les robes est finement ciselé, enveloppant la
bouteille et brillant de la même patine que son verre brossé : bronze et violine. On y retrouve, les effets de reflets, de profondeurs et de lumières qu’il a su avec intuition mettre en scène dans ses photos.
Ces vingt pièces de collection sont un hommage aux deux millésimes
qu’ils servent, dont deux exemplaires seront signés à la main par David Lynch lui-même.

NOTES DE DéGUSTATION

Dom Pérignon Millésime 2003, l’intensité singulière et surprenante

Le nez : le bouquet évolue en spirale ; la douceur florale et lumineuse puis la minéralité grisée si typique de Dom Pérignon, le fruité confit, le végétal, la fraîcheur incroyable de la feuille du camphrier pour enfin plonger dans le sombre, les épices, le bois de réglisse.
La bouche : à ce stade, le vin est encore physique. Il interpelle, il sollicite, plus tactile et vibrant qu’aromatique. Il est construit sur le rythme et la rupture.
On avance d’abord sur une certaine rondeur avant d’être confronté à une verticalité minérale, qui lentement s’étire, amère, iodée, saline. 2003, l’année de tous les excès, demeure dans l’inconscient collectif de la France et de la Champagne. Pour qualifier cette année-là, les mots manquent tant elle a été extrême… Ce millésime est un vrai défi à la création.
Après un hiver particulièrement froid, sec et rude, le printemps s’annonce doux et faussement paisible. Après ce triste printemps, l’été s’affirme d’emblée caniculaire ; ce qui avait miraculeusement échappé au gel et à la grêle va devoir subir les chaleurs éprouvantes jusqu’à la récolte. La Champagne connaît l’été le plus chaud depuis 53 ans.
La maturation de ces raisins en faible quantité impose la cueillette la plus précoce de l’histoire de la Champagne depuis 1822. Cette vendange, parfaitement mûre et saine, est à comparer à celle des mythiques 1947, 1959 et 1976.

Dom Pérignon Rosé Millésime 2000, un caractère audacieux et magnétique

Le nez : les premières notes florales font immédiatement place à la cerise noire et au zeste confit. Le tout est complété par le cacao et quelques accents fumés.
La bouche : elle est d’une construction irréprochable, au classicisme abouti : c’est la sensation d’équilibre, de cohérence et d’intégration qui domine. Le fruité est étonnant d’éclat et de charnu. La solidité initiale se fait plus tactile et enfin séveuse, sur une note subtilement douce amère (le pamplemousse rose).

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