Une collaboration entre mémoire et mouvement
Pour sa collection Printemps-Été 2025, SANDRO signe une capsule d’exception en hommage à l’œuvre de Louise Bourgeois, figure majeure de l’art contemporain. En résonance avec l’univers sensible de l’artiste — ses spirales, ses textiles, ses souvenirs réassemblés — la directrice artistique Evelyne Chetrite imagine un vestiaire d’été nourri de poésie intime, de réappropriation et d’un rapport organique aux matières.



L’émotion textile comme point de départ
Louise Bourgeois tissait ses œuvres à partir de vêtements personnels déconstruits, assemblés en patchworks émotionnels. SANDRO adopte ce geste : chemises, jupes parasol et robes légères deviennent des toiles textiles de reconstruction. Voile de lin, popeline imprimée, twill de soie… la matière devient mémoire, chaque rayure, une ligne de récit.
La spirale, motif central et symbolique
Loin des seules araignées monumentales, la spirale chez Bourgeois incarne une cartographie intérieure, une métaphore du chaos apprivoisé. Ce thème guide la collection : rayures déconstruites, impressions tournoyantes, coupes fluides qui suivent le mouvement du corps comme celui de la pensée.
Une capsule sensorielle, entre art et vêtement
Le vestiaire estival se décline en nuances de bleus méditerranéens, hommage au Sud cher au studio SANDRO. Parmi les pièces clés :
- Une jupe parasol patchwork aux lignes géométriques
- Un chapeau à larges bords façon sculpture textile
- Des robes asymétriques en matières naturelles
- Des chemises spiralées, à mi-chemin entre œuvre et vêtement
Mode, mémoire et mesure
Bien avant l’essor de l’upcycling, Bourgeois réinventait déjà le rapport aux matières. Cette capsule rend hommage à cette vision — sensible mais structurée, créative mais ancrée — où la mode devient un outil de narration émotionnelle plutôt qu’un objet de consommation rapide.