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Lancement du Calendrier Pirelli 2011 au Mini Palais

by pascal iakovou
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« Le Calendrier Pirelli, ce n’est pas le calendrier PTT que vous voyez tous les jours. le calendrier Pirelli, c’est plus une vision du calendrier qu’un calendrier terre-à-terre. » Karl Lagerfeld

Après l’avant-première à Moscou en novembre 2010, c’est au Mini Palais à Paris qu’a eu lieu le lancement français de la 38e édition du célèbre Calendrier Pirelli.

Chaque année, en effet, le lancement du « Cal », objet culte depuis sa première édition en 1964, est l’un des rendez-vous les plus attendus des amateurs d’art en France. Le 13 janvier dernier, le Calendrier Pirelli 2011 a été présenté à la presse française, aux clients de Pirelli ainsi qu’à quelques invités prestigieux à l’occasion d’une soirée privée présentée par Judith Godrèche et animée par la crème des nouveaux talents parmi lesquels le Groupe Neimo, qui a fait une performance remarquée accompagné de la chanteuse Dani. Près de 400 privilégiés ont ainsi pu se voir remettre l’objet de toutes les convoitises, édité à seulement 25 000 exemplaires dans le monde.

Après le Botswana photographié par Peter Beard pour l’édition 2009 et le Brésil revu par l’enfant terrible Terry Richardson en 2010, le nouveau le nouveau Calendrier Pirelli retrouve enfin son berceau, le continent européen. L’édition 2011 a été confiée à l’esthète au génie visionnaire Karl Lagerfeld pour donner naissance à «Mythologie », Passeport pour un voyage aux sources de la civilisation classique. Un calendrier qui reflète sa passion pour la mythologie gréco-romaine, ses légendes, ses dieux et ses héros, ses récits de l’origine du monde et de l’homme.

Trente-six clichés passent en revue les mythes fameux et composent un magnifique livre d’histoires où se croisent 24 divinités, héros, muses et personnages de l’Antiquité dans des tableaux où la nudité est traitée avec beaucoup de pudeur et d’élégance. L’exigence qui signe le style Lagerfeld se retrouve ici au travers d’une grande rigueur esthétique, de rappels continus à la sculpture et aux canons classiques de la beauté. Fait rare sur « The Cal », l’emploi du noir et blanc, matière privilégiée du maître, souligne la beauté du corps et offre une perspective tridimensionnelle aux silhouettes grâce à une savante utilisation de la lumière. Perfection, culte du corps, jeunesse, désir sans punition illustrent ainsi cette « nouvelle idée de la beauté » et insufflent une grande modernité à la mythologie.

Pour incarner ces personnages de l’Olympe et du Panthéon, Karl Lagerfeld a réuni un casting de rêve : l’actrice Julianne Moore (seule actrice dans ce panthéon de beauté) et vingt des plus grands tops internationaux parmi lesquels on retrouve la plupart des muses du si talentueux créateur de mode. Bianca Balti, Elisa Sednaoui, Freja Beha Erichsen, Isabeli Fontana, Anja Rubik, Abbey Lee Kershaw, Erin Wasson, Natasha Poly, Lara Stone ou encore Daria Werbowy campent à la perfection ces figures de la mythologie, accompagnées des mannequins Baptiste Giabiconi, Sébastien Jondeau, Brad Kroenig, Garrett Neff et Jake Davis.

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Vincent 15 janvier 2011 - 18 h 46 min

Toujours l’un des meilleurs moments de l’année.

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