À l’aube, sur les pavés encore frais de la Croisette, Dior décline sa grammaire stylistique en mode majeur. Jodie Foster, solaire en velours écru imprimé bleu, évoque la douceur d’une aube dans les archives Dior, tandis que Rebecca Zlotowski, toute en tension maîtrisée, choisit le silence radical d’un crêpe noir seconde peau. La touche de Peter Philips — Dior Forever Skin Perfect 2N et blush Rosy Glow Candy — installe un canon de beauté précis : lumière satinée, naturel cinématographique.
Ce matin suspendu prépare le terrain pour une flambée nocturne. Lors de l’avant-première de The History of Sound, la maison se déploie en silhouette rouge : Nadia Tereszkiewicz, icône Dior, incarne le cœur battant de la couture dans une robe drapée dramatique, contrepoint parfait à la mousseline brodée années 50 de Jenny Slate. Le maquillage Nude Look 0N, appliqué comme une seconde peau, devient signature visuelle d’un visage Dior 2025.
En écho à cette intensité féminine, le registre masculin se réinvente. Sur le tapis de Sentimental Value, Anders Danielsen Lie revendique un formalisme nuancé : veste en laine marine col châle, chemise noire ton sur ton, cravate de soie et derbies vernis. Une interprétation minimaliste mais audacieuse du tailoring Dior Men by Kim Jones.
La journée s’achève avec Romería de Carla Simón, entre lumière galicienne et réalisme méditerranéen. Mitch Martin, maquillé d’un contouring 3N, et la réalisatrice sublimée par un Glow 3N réchauffé de Rosewood, incarnent l’équilibre Dior entre technicité et émotion. Le grooming signé Dior transcende les frontières du genre et du territoire.
La stratégie est limpide : couture, masculin, beauté — trois vecteurs pour un storytelling unique et intégré. Dior transforme chaque présence en message de marque, chaque passage en déclaration esthétique. Ce 21 mai, la maison ne se contente pas d’habiller Cannes : elle en écrit la partition visuelle.