Née d’un dialogue flamboyant entre l’héritage couture de la maison et l’ingéniosité optique de Marcolin, la collection 251-252 de Christian Louboutin incarne un manifeste visuel en hommage à l’audace parisienne. À l’instar d’un soulier rouge signature, chaque monture affirme son caractère sans concession : sculptée dans l’acétate, sertie de détails métal Art Déco, et toujours marquée d’un éclat rouge — détail identitaire devenu manifeste.
Les références aux lignes iconiques des collections de souliers abondent : les modèles féminins Dolly et Hot Chick adoptent des silhouettes sensuelles et théâtrales, avec leurs motifs palmette gravés, évocations subtiles des arches et cambrures chères à Louboutin. So Kate et ses contours métalliques raffinés s’adresse à une clientèle hédoniste, amatrice de détails précieux.
Côté masculin, les modèles Greggo, Roller et Georges transposent l’élégance du soulier vers le visage. On retrouve les célèbres spikes — petits clous métalliques — sur les branches, clin d’œil assumé à la ligne Gentleman, tandis que le Greggo 2 impose une esthétique affirmée mêlant acétate profond et dorure luxueuse.
Les unisexes Loubishark introduisent un jeu chromatique audacieux, avec leurs branches inspirées d’une morsure de requin, signature ludique et disruptive d’un luxe qui n’a pas peur du clin d’œil.
Plus qu’un simple accessoire, chaque monture devient déclaration. C’est particulièrement vrai dans l’offre optique : le modèle LB5001, avec sa forme œil-de-chat et son travail de dentelle métallique, est une ode à la féminité rétro-futuriste ; le LB5005, avec son allure pilote et ses studs latéraux, incarne un esprit rock assumé. Chaque pièce intègre les nouveaux verres ZEISS conçus exclusivement pour Louboutin, promesse d’une vision aussi nette qu’élégante, avec traitements anti-reflet, anti-rayures et confort renforcé.
Lancée à Dubaï le 20 mai 2025, cette collection s’inscrit pleinement dans l’univers sensoriel et excessif du créateur. Une ligne où les codes du soulier s’étendent à l’univers du regard, et où la lunette devient territoire d’expression stylistique — entre bijou, manifeste et armure de lumière.
