Avec sa collection printemps–été 2026 intitulée « Moonlit Lover », Steven Passaro nous entraîne dans un univers d’émotions interdites et de désirs ténébreux. Ce n’est pas une histoire d’amour — c’est une confession. Le créateur s’éloigne délibérément des codes classiques de la romance pour explorer sa face obscure : attirances douloureuses, illusions persistantes, tentations qui laissent des cicatrices. Il évoque des liens nés à minuit et dissous à l’aube, des fantasmes impossibles à ancrer dans le réel.
L’inspiration provient d’un amour passé dans les Highlands écossais. Les silhouettes rappellent les kilts, tandis que des épines brodées sur les tissus semblent prévenir : la beauté peut blesser. Nœuds et cordons s’enroulent autour du corps comme les traces d’une étreinte trop serrée — ici, passion et douleur se fondent. La tension entre des structures rigides et des drapés souples illustre la fragilité émotionnelle d’une intimité interdite.
Des étoffes aériennes côtoient des coupes incisives, révélant la dualité du désir. Coutures irrégulières, formes déchirées et détails subtils deviennent autant de métaphores pour ces instants de clarté au milieu du chaos. Cette collection parle du silence après le contact, du regard qu’on ne peut plus croiser.
Photos : Avec l’aimable autorisation de la marque