Sous le soleil poudré du Centre Court, la silhouette acidulée de Ncuti Gatwa tranche sur le vert impeccable des gazons londoniens. Au poignet de l’acteur, la Reverso Tribute Duoface Small Seconds brille comme un signe distinctif : boîtier rectangulaire d’acier poli, cadran bleu laqué soleillé côté recto, second visage argenté côté verso. Un simple pivot et l’arme secrète de la maison Jaeger-LeCoultre dévoile son second fuseau horaire, réglable d’une gâchette discrète logée dans la tranche — clin d’œil feutré aux allers-retours transatlantiques d’un acteur désormais planétaire.
Incarné en 1931 pour protéger les verres des joueurs de polo britanniques, le rectangle Art déco de la Reverso n’a cessé de se réinventer. La version Tribute Duoface Small Seconds – animée par le Calibre 854 à remontage manuel, développé et assemblé dans la Vallée de Joux – poursuit la tradition : épaisseur contenue, minuterie chemin de fer, index trapézoïdaux appliqués et petite seconde guillochée à six heures. Le verso, quant à lui, offre un visage épuré argenté soleillé ponctué d’un indicateur jour/nuit à six heures : une sobriété lumineuse qui fait écho aux claires-obscures des gradins wimbledoniens.
Pour Ncuti Gatwa, révélé par le rôle d’Eric dans la série Sex Education avant de rejoindre la distribution du blockbuster Barbie et d’endosser le costume du quinzième Docteur, le choix de cette Reverso relève autant du statement stylistique que de l’alignement narratif : l’idée de dualité – deux fuseaux, deux visages – résonne avec les personnages multiples qu’il traverse. La montre épouse également l’étiquette chic sans ostentation du tournoi : gousset noir rigoureusement ajusté, chemise immaculée et bracelet alligator de la Reverso fermés comme un contrepoint raffiné.
Au-delà de la performance horlogère, ce clin d’œil de Jaeger-LeCoultre rappelle combien l’horlogerie sait courtiser les événements sportifs les plus codifiés. Entre revers millimétrés et double fuseau horaire, la Reverso joue la victoire : élégance intemporelle 3 sets à 0, sous les applaudissements feutrés de Wimbledon.


