Un manifeste olfactif entre chair et silicone
État Libre d’Orange, maison de parfums indépendante aux narrations subversives, propulse la parfumerie dans une nouvelle ère avec The Ghost in the Shell. Inspirée du manga iconique de Shirow Masamune publié par Kodansha, cette création olfactive s’inscrit dans le courant transhumaniste, questionnant les limites de l’humain à l’aube d’un monde augmenté.
À travers cette fragrance, c’est la fusion du ghost (l’esprit) et du shell (le corps) qui prend forme. Un être cyborgique, sensible et cybernétique, éveillé à la conscience par l’intermédiaire de molécules. Le parfum devient ainsi un manifeste contemporain sur l’âme, la pensée, la perception du vivant – autant de thèmes qui résonnent puissamment dans l’ère actuelle des IA génératives.

Une formule biotechnique entre inertie et éveil
Conçu par Julie Massé pour MANE, The Ghost in the Shell superpose des matières premières naturelles à des molécules issues de la biotechnologie (Hexyl Acetate et Vinyl Gaiacol), transposant l’inerte au vivant. L’ouverture éclatante au yuzu évoque la froideur minérale d’un réseau de données, tandis que le cœur lacté – un accord peau futuriste – pulse comme une sensualité artificielle. En fond, l’accord mousse et l’Orcanox ancrent la composition dans une terre réinventée, presque terraformée.
Un parfum à la fois floral, minéral et conceptuel, conçu pour se vivre comme un poème cybernétique à fleur de peau.
Prix et disponibilité
- 50 ml : 100 €
- 100 ml : 155 €
Disponible en ligne : www.etatlibredorange.com
et dans les boutiques sélectionnées.
Une maison de parfums à contre-courant
Depuis ses débuts, État Libre d’Orange revendique un positionnement audacieux, quasi littéraire, où chaque jus devient un manifeste. Avec une collection riche de 35 parfums et 8 bougies, la maison ne cesse de repousser les frontières du récit olfactif. Made in France, formats unifiés pour limiter les déchets, discours libre : l’éthique rejoint l’esthétique.

