Home Horlogerie et JoailleriePoiray métallise le cuir de chèvre pour illuminer les poignets des fêtes

Poiray métallise le cuir de chèvre pour illuminer les poignets des fêtes

by pascal iakovou
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Place Vendôme se pare de reflets argentés, dorés, rosés. À l’approche des célébrations de fin d’année, Poiray dévoile une collection capsule de bracelets interchangeables en cuir de chèvre métallisé, conçus pour magnifier sa montre iconique Ma Première. Trois finitions — argent glacé, or solaire, rose tendre — transforment l’accessoire horloger en véritable bijou de poignet, jouant sur les codes du luxe festif sans tomber dans l’ostentation.

Fondée en 1975 par l’orfèvre Michel Hermelin, la maison Poiray s’est imposée comme une référence de la joaillerie parisienne avant d’étendre son expertise à l’horlogerie. Son installation au 8, Place Vendôme, épicentre historique de la haute joaillerie française depuis le XVIIIe siècle, ancre symboliquement la marque dans une tradition d’excellence artisanale. La montre Ma Première, lancée dans les années 1970 avec son boîtier rectangulaire Art déco et ses lignes cannelées, incarne cette élégance intemporelle propre aux maisons vendômoises.

Le cuir de chèvre, matériau noble et résistant prisé en maroquinerie de luxe pour sa souplesse et sa finesse de grain, subit ici un traitement de métallisation qui lui confère un éclat chatoyant. La finition façon lézard, obtenue par gaufrage, ajoute une dimension texturelle sophistiquée, créant un jeu de lumière et de relief qui capte les éclairages festifs. Ces bracelets interchangeables à 165 euros offrent une accessibilité relative face aux montres qu’ils habillent : 2 750 euros pour la Ma Première en acier avec cadran nacre blanche et index diamants, 11 180 euros pour la version en or jaune 18 carats, 5 800 euros pour la Ma Première Mini bi-métal or rose et acier.

L’interchangeabilité des bracelets constitue un levier commercial stratégique, permettant de renouveler l’esthétique d’une montre sans en acquérir une nouvelle. Cette logique de modularité, démocratisée par l’horlogerie contemporaine, répond à une demande de personnalisation et de versatilité, particulièrement prégnante chez une clientèle CSP+ féminine urbaine, cœur de cible de Poiray. Le bracelet argenté s’accorde aux tonalités froides et minimalistes, le doré intensifie la présence joaillière, le rosé adoucit et féminise l’ensemble.

La communication de cette collection capsule s’articule autour du registre festif — « talismans lumineux », « farandole d’éclats précieux », « art de briller » — vocabulaire typique des campagnes de fin d’année dans le luxe, moment où les maisons multiplient les éditions limitées et les propositions cadeaux. Poiray capitalise sur l’héritage de sa montre Ma Première, dont la reconnaissance permet d’ancrer l’innovation matérielle dans une continuité rassurante.

La métallisation du cuir n’est pas une première dans l’industrie du luxe : maroquiniers et chausseurs l’emploient régulièrement pour leurs collections festives. Poiray transpose ce procédé à l’horlogerie, créant une passerelle entre deux univers traditionnellement cloisonnés. La finesse d’exécution — nécessaire pour préserver la souplesse du cuir tout en assurant la tenue de la métallisation — requiert un savoir-faire maroquinier pointu, généralement externalisé auprès de tanneries spécialisées.

Disponibles dans l’ensemble du réseau de boutiques Poiray et sur le site poiray.com, ces bracelets s’inscrivent dans une stratégie omnicanale cohérente. L’adresse vendômoise demeure le vaisseau amiral, lieu d’expérience et de conseil personnalisé, tandis que le digital assure la visibilité et l’accessibilité géographique.

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