Icône des salons du 30, avenue Montaigne depuis 1947, le cannage Dior ornant les chaises Napoléon III se fait aujourd’hui écrin joaillier. Avec la collection My Dior, enrichie de nouvelles pièces, Victoire de Castellane, directrice artistique de Dior Joaillerie, poursuit son travail de mémoire et d’invention.
Un motif devenu maille d’or
Découvert dans l’enfance par Castellane, ce graphisme signature est réinterprété en une maille d’or délicatement tressée, réalisée grâce à un savoir-faire d’exception. Chaque élément est assemblé à la main, étape après étape, révélant la virtuosité artisanale de la maison. Parmi ces gestes minutieux, un ruban d’or poli glissé sous le cannage agit comme un miroir, jouant avec la lumière et amplifiant l’éclat du motif.
Un dialogue entre matières et couleurs
L’or jaune et l’or blanc se prêtent à un jeu de contrastes avec des diamants étincelants ou des touches de laque turquoise, nouvelle variation vibrante et contemporaine.
Onze créations inédites
La collection dévoile aujourd’hui onze pièces nouvelles, parmi lesquelles :
- un choker pavé de diamants,
- une bague double entourant deux phalanges,
- une manchette sculpturale,
- une pluralité de bracelets aux déclinaisons subtiles,
- une boucle d’oreille single, en or jaune et blanc.
My Dior confirme l’art de transformer un symbole couture en langage joaillier. Là où le cannage incarnait le classicisme parisien, Victoire de Castellane en fait un champ d’expérimentations formelles, où l’ornement devient architecture miniature et le bijou, manifeste d’audace et de mémoire vivante.











