Sous les dorures feutrées de la Frick Collection, les diamants avaient ce soir-là un accent chromatique. Pour célébrer à la fois ses vingt ans et l’ouverture de sa nouvelle boutique sur Madison Avenue, la Maison Messika a réuni à New York tout ce que l’art, la mode et la joaillerie comptent de figures lumineuses : Julianne Moore, Kiko Mizuhara, Nina Dobrev, Orlando Bloom, Alton Mason, Charlotte Lawrence, parmi d’autres convives inspirés.
Ce dîner, imaginé par We Are ONA et signé par la cheffe Alexia Duchêne, a pris des allures de performance. Dans la salle, les modèles se faisaient serveuses, glissant entre les tables dans une chorégraphie subtile, révélant les parures de Haute Joaillerie Messika comme autant d’éclats vivants. Et au cœur de cette scénographie d’émotions : le set So Move Rainbow, manifeste coloré et symbole de la nouvelle ère américaine de la Maison.
Avec So Move Rainbow, Valérie Messika fait entrer la couleur dans un langage architectural. Vingt-quatre nuances de saphirs et rubis coulent entre les maillons d’or, portées par le mouvement fluide des diamants glissants — signature de la Maison. Le résultat n’est pas une simple variation, mais une célébration de la lumière : un dégradé de feu et de transparence, comme un coucher de soleil serti dans l’or.
Ce dialogue entre Paris et New York, entre rigueur et liberté, incarne toute la philosophie de Messika. « Ce n’est pas seulement une ouverture, c’est un pont entre le savoir-faire et l’émotion », confiait Valérie Messika. Et ce soir-là, tandis que la voix de Toni Braxton enveloppait la salle et qu’un gâteau irisé clôturait le dîner, la Maison confirmait son statut : celui d’un joaillier de lumière, capable de transformer la couleur en sentiment et le diamant en pulsation.










































