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VEC dévoile « À ceux qui rêvent » : manifeste poétique pour une viticulture sensible et un luxe œnologique à visage humain

by pascal iakovou
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Dans un paysage viticole saturé de récits techniques, de classements par crus et de jargon œnologique, VEC — acronyme discret aux accents mystérieux — choisit de tracer un sillon singulier. Avec sa nouvelle campagne « À ceux qui rêvent », dévoilée en mars 2025, la maison signe un manifeste visuel et narratif qui évoque le vin non plus comme un produit, mais comme un vecteur d’émotions, de temporalité et d’évasion intérieure.

À l’écran ou sur papier, pas de rangs de vignes millimétrés, ni de chais aseptisés. Le propos est ailleurs : dans la brume d’un matin de vendanges, la main calleuse d’un vigneron, le silence vibrant d’une cave, le regard d’un sommelier qui s’émerveille encore. « À ceux qui rêvent » parle à ceux qui boivent le vin avec l’âme autant qu’avec le palais — à ceux pour qui un millésime est d’abord un souvenir suspendu.

Cette approche esthétique et sensorielle s’inscrit dans une nouvelle grammaire du luxe viticole, moins démonstrative, plus incarnée. VEC ne revendique pas un terroir, mais un territoire sensible, un espace d’introspection et de partage, où la lenteur devient un acte de résistance.

Sur le fond, la campagne valorise une viticulture respectueuse du vivant, une exigence artisanale et des vinifications qui laissent la part belle à l’inattendu. Chaque cuvée est pensée comme un fragment de narration : non standardisée, parfois inclassable, toujours mémorable. À contre-courant du marketing d’appellation, VEC préfère les ellipses aux certitudes, le murmure à la déclaration.

La direction artistique, épurée et contemplative, évoque les travaux de Wong Kar-wai ou Terrence Malick, convoquant une poétique de l’image et de l’instant rarement explorée dans l’univers vinicole. Un choix radical, qui séduit déjà une clientèle d’esthètes et de sommeliers-curateurs, à la recherche d’expériences vinifiées hors-norme.

Plus qu’une campagne, « À ceux qui rêvent » est une invitation. Celle de ralentir, de ressentir, de redonner au vin sa charge symbolique première : celle d’un lien, fragile et profond, entre la terre, le geste et l’imaginaire. Un souffle rare, et peut-être salutaire, dans un monde de plus en plus pressé d’étiqueter ce qui mériterait d’être contemplé.

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