S’il fallait incarner la démesure poétique et la technicité vertigineuse de la haute horlogerie contemporaine, la montre de poche Escale en Amazonie signée Louis Vuitton s’imposerait sans conteste. Dévoilée comme première création de la nouvelle collection Escales Autour du Monde, cette pièce unique concentre plus de 1 000 heures de travail, deux ans et demi de développement, et le savoir-faire convergent d’horlogers, émailleurs et graveurs de la Fabrique du Temps à Genève.
Sur le cadran, un théâtre miniature se déploie : une pirogue glisse entre les feuillages d’or sculptés à la main, sous le regard espiègle d’un singe, de deux perroquets articulés, d’un serpent ondulant et d’une boussole en or rose tournoyant. Sept automates, quinze éléments animés, tous mus par un calibre mécanique à remontage manuel LFT AU14.03, le plus complexe jamais conçu par la Maison. Ajoutez-y une répétition minute, un tourbillon et un affichage des heures et minutes au dos du boîtier : l’art du voyage rencontre ici l’horlogerie de complication.
Chaque détail rend hommage à l’héritage du malletier visionnaire : les malles Louis Vuitton miniatures qui s’ouvrent, les reflets cristallins du fleuve obtenus par émail paillonné, les motifs amazonien gravés sur la carrure. Le boîtier de 50 mm en or blanc, serti de 60 pierres précieuses aux teintes tropicales (émeraudes, tsavorites, tourmalines, saphirs jaunes), évoque une jungle luxuriante en mouvement. Un exploit d’orfèvrerie où même la glace saphir bombée se pare d’émail miniature.
Présentée avec un sac exclusif inspiré des Motor’s Bags de 1906 et une malle horlogère sur-mesure, la Escale en Amazonie ne se contente pas de donner l’heure : elle raconte une odyssée. Dans cette pièce, Louis Vuitton sculpte non seulement le temps, mais aussi l’imaginaire du voyage, dans ce qu’il a de plus raffiné, d’onirique et d’exigeant.
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