Home ModeRedcarpetSofia Carson électrise Manhattan en Fendi : le Peekaboo s’offre un caméo avant la première de My Oxford Year

Sofia Carson électrise Manhattan en Fendi : le Peekaboo s’offre un caméo avant la première de My Oxford Year

by pascal iakovou
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11 h 07, sur Madison Avenue, un souffle d’élégance romaine coupe le tumulte new-yorkais : Sofia Carson foule le bitume en tailoring Fendi Fall/Winter 25-26 vert-forêt, veste d’officier cintrée et pantalon cavalière rentré dans des bottes hautes – clin d’œil à la silhouette « centennial collection » exaltée par Silvia Venturini Fendi lors du défilé anniversaire de mars dernier, où la maison célébrait son siècle de dialogue entre rigueur et sensualité.

Sous le bras, l’actrice saisit un Peekaboo ISeeU Petite noir matelassé, cuir Selleria cousu à la main, hardware palladié comme un bijou discret : l’icône lancé en 2021 gagne ici des galons de mini-cartable urbain. Le modèle, listé à 3 400 € sur le site officiel, s’est hissé parmi les best-sellers récents – preuve que le « quiet power bag » défie la tyrannie des logos tapageurs. Carson, elle, le choisit rembourré, façon coussin, jouant du contraste texte/texture avec la ligne militaire de sa veste.

Cette harmonie chromatique s’inscrit dans la grammaire Fendi : vert pin et noir profond épousent la palette de la collection FW 25-26, pensée comme un hommage aux uniformes équestres italiens et doublée d’une réflexion sur la modularité du vestiaire féminin – tailleurs souples, poches à soufflets, capes amovibles. Porté sur le plateau de Live with Kelly & Mark la veille, l’ensemble a instantanément dominé les flux mode, la presse saluant « l’attitude équestre, un brin éditorial ».

Au-delà du style, la manœuvre relève d’un calcul promotionnel millimétré : Carson défend My Oxford Year, romance Netflix attendue le 1ᵉʳ août 2025 Netflix. Le récit transatlantique d’une Américaine à Oxford trouve un écho intrigant dans le choix de Fendi, maison italienne par excellence : en mariant couture romaine et imaginaire britannique, l’actrice déploie un « soft power fashion » qui prolonge l’arc narratif du film – quête d’identité, élégance classique, twist de modernité.

NEW YORK, NEW YORK – JULY 29: Sofia Carson is seen at ABC Studio on July 29, 2025 in New York City. (Photo by Raymond Hall/GC Images)

Enfin, difficile d’ignorer la portée stratégique pour Fendi. Après l’exposition médiatique du centenaire, voir le Peekaboo escorter l’une des têtes d’affiche Netflix les plus bankables du moment (20 M d’abonnés Instagram, films numéro 1 dans 82 pays) ancre le sac dans la pop-culture sans renier son pedigree artisanal. Quand Sofia lève la main pour héler un SUV, la scène semble scénarisée : l’éclat palladié claque sous les néons, rappelant que, sous la surface de la comédie romantique, la mécanique du luxe n’oublie jamais de se raconter.

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