Louis Vuitton poursuit son exploration cosmique avec une création horlogère qui ne connaît ni frontière terrestre ni limite technique. Après avoir salué les vanités européennes, l’Opéra chinois et l’esthétique du Bushido, la Maison dévoile la Tambour Taiko Galactique : un manifeste horloger qui conjugue prouesse mécanique et onirisme céleste.
Éditée en pièce unique, cette montre à répétition minutes à timbres cathédrale intègre également sept automates, tous actionnés à la demande via une simple pression. Cette chorégraphie micro-mécanique, développée au sein de la Fabrique du Temps Louis Vuitton, repose sur le calibre LFT AU14.02, un mouvement à remontage manuel de 459 composants offrant 100 heures de réserve de marche. Ici, la virtuosité horlogère sert un récit visuel spectaculaire : un astronaute s’anime, plante le drapeau de la Maison sur la Lune, tandis que satellite, panneaux solaires, étoiles filantes et Soleil s’éveillent dans un ballet gravitationnel réglé au millimètre.
Le cadran, chef-d’œuvre de savoir-faire, mobilise quatre techniques d’émaillage : grisaille, paillonné, champlevé et émail miniature. Chaque nuance – du bleu profond du cosmos aux teintes ardentes du Soleil – est appliquée à la main, pour un rendu tridimensionnel d’une poésie sidérale. La surface lunaire est quant à elle sculptée avec une minutie spectaculaire, et les fleurs de Monogram peintes sur la combinaison de l’astronaute témoignent d’un niveau d’exécution extrême.
Le boîtier, d’un diamètre de 46,7 mm, alterne titane et or blanc, avec des cornes ajourées et une couronne positionnée à 12h. Le poussoir de répétition minutes, orné de six saphirs et deux topazes, ajoute une touche de joaillerie discrète mais précieuse. Le tout est sublimé par un bracelet en caoutchouc gravé du motif LV entrelacé.
Avec la Tambour Taiko Galactique, Louis Vuitton signe une œuvre où la technique épouse la narration, où l’émotion rivalise avec la complexité. Un hommage à la conquête spatiale mais surtout à l’audace créative, guidée par l’éternelle quête d’excellence. L’horlogerie, ici, n’est plus seulement l’art du temps : elle devient celui du voyage galactique, de la rêverie tangible et de l’absolu raffinement.


















