Dans la lumière crue et dorée d’un hiver californien, Los Angeles devient parfois le théâtre de moments de grâce qui transcendent la simple promotion cinématographique. Ce 6 décembre 2025, alors que la Cité des Anges bruissait des rumeurs entourant la série à succès Palm Royale, Kaia Gerber a offert une démonstration de style qui fera date. Loin des costumes pastels et des crêpages péroxydés de son personnage de Mitzi dans la série, l’actrice et mannequin a choisi d’incarner le futur immédiat de la mode, apparaissant dans une silhouette signée Givenchy par Sarah Burton, issue de la collection Printemps 2026.
Ce choix vestimentaire n’est pas anodin. Il marque une conversation stylistique fascinante entre deux femmes au sommet de leur art. D’un côté, Sarah Burton, qui insuffle à la maison française une rigueur poétique et une architecture vestimentaire héritée de ses années britanniques, tout en respectant l’épure chère à Hubert de Givenchy. De l’autre, Kaia Gerber, qui s’émancipe définitivement de l’étiquette de « fille de » pour imposer une présence magnétique, à la fois cérébrale et sensuelle.
Pour cette journée de promotion, le look choisi reflète cette dualité. La coupe est nette, chirurgicale, typique de la main de Burton, mais portée avec cette désinvolture californienne que seule Gerber maîtrise. C’est une leçon d’élégance contemporaine : comment être habillée sans être déguisée, comment honorer une grande Maison tout en restant soi-même. Là où Palm Royale joue sur la nostalgie exubérante de la haute société de 1969, Kaia Gerber ramène le curseur sur une modernité radicale. Elle ne vend pas seulement une série ; elle vend une vision de la femme de 2026 — puissante, structurée, mais infiniment fluide.
La collection Printemps 2026 de Givenchy, dont est issue cette tenue, continue de définir les nouveaux codes du luxe : un artisanat d’exception mis au service d’une portabilité réelle. En s’affichant ainsi, Kaia Gerber confirme son statut d’ambassadrice officieuse du bon goût, capable de naviguer entre les tapis rouges hollywoodiens et l’exigence de la couture parisienne avec une aisance déconcertante.
Pour les amateurs de mode, cette apparition est une promesse : l’année 2026 sera celle de la sophistication retrouvée, où le vêtement redevient une armure douce face au monde. Les pièces de cette collection seront prochainement disponibles dans les flagships Givenchy, notamment au 36 Avenue Montaigne à Paris.


