Lors du défilé Louis Vuitton Femme Printemps-Été 2026, la Maison a ressuscité l’une de ses pièces les plus symboliques : la montre LV I, création historique de Gae Aulenti datée de 1988. Présentée dans les appartements d’été d’Anne d’Autriche, cette réapparition scelle le lien entre patrimoine horloger et vision contemporaine du temps selon Louis Vuitton.
Pensée à l’époque comme une exploration de « l’empreinte du voyage dans le temps », la LV I fut l’une des premières montres à affirmer l’identité esthétique de la Maison. Son boîtier en or jaune 18 carats, de 40 mm de diamètre, abrite un mouvement quartz développé en collaboration avec IWC, doté de fonctions d’exception : heures, minutes, secondes, date rétrograde, phase de lune, GMT et 24 fuseaux horaires. Véritable prouesse technique et design, elle marquait déjà l’entrée de Louis Vuitton dans l’horlogerie de précision.
Pour son grand retour, la LV I a été repensée comme un accessoire couture : accrochée à une ceinture-chaîne dorée, elle s’est imposée sur le podium comme une signature de modernité et d’élégance intemporelle. Un détail subtil, presque secret, qui renforce le thème central du défilé imaginé par Nicolas Ghesquière — une célébration de l’intimité et de l’art de vivre à la française, loin de tout tapage.
Louis Vuitton ne se contente pas ici de revisiter une icône : la Maison réaffirme son statut d’artisan du temps, capable de transformer un instrument de mesure en objet d’émotion, de mémoire et de style.
