Home ModeFENDI x Bang Chan : « Roman Empire » — une ode pop-romaine au double F, tournée au Palazzo della Civiltà Italiana

FENDI x Bang Chan : « Roman Empire » — une ode pop-romaine au double F, tournée au Palazzo della Civiltà Italiana

by pascal iakovou
0 comments

Un battement de kick, une basse Miami qui ondule, et la silhouette de Bang Chan déambule entre les arches rationalistes du Palazzo della Civiltà Italiana : FENDI transforme son siège romain en scène pop monumentale pour « Roman Empire », nouveau single écrit, composé et produit par le leader de Stray Kids et ambassadeur de la Maison. Un projet où la virtuosité d’atelier rencontre la précision d’un producteur — et où la grammaire FENDI (Peekaboo, monogramme FF, romanità) se réinvente en partition contemporaine.

Pensé comme un récit d’ascension, le clip s’ouvre « avec une représentation simple, presque pré-début », puis multiplie les allers-retours entre intérieurs et extérieurs du Palazzo, jusqu’à l’affirmation d’une star mondiale — un montage qui met en résonance l’idée d’héritage et de dépassement, au cœur du vocabulaire FENDI depuis la Renaissance de la Maison sous Silvia Venturini Fendi. Le styling convoque des silhouettes de la Pre-Collection printemps-été 2026 : lignes nettes, luxe tactile et un accent sur la modularité, prolongement textile d’une bande-son R&B/Miami Bass « aux synthés rêveurs » selon l’artiste.

Au-delà du dispositif visuel, la pièce déroule une métaphore filée : l’amour et la fidélité comme « Empire romain », la surprise comme « Peekaboo », le lien indéfectible scellé par « l’F à mon F » — autant de clins d’œil aux signatures de la Maison intégrés au texte sans pesanteur. « A song about FENDI », résume Bang Chan, qui revendique une écriture au service d’une mythologie très italienne — éternité, cheval noir mat, chevalier — coulée dans le moule d’une pop globale ultra-lisible. Quelques citations suffisent à situer l’intention : « Hundred years ain’t enough when I’m here with you… You appeared out of nowhere like Peekaboo », ou encore « We’ll never age, ‘Forever F’ ».

« Roman Empire » s’inscrit dans une lignée de dialogues entre FENDI et la scène musicale — de « FENDIMAN » avec Jackson Wang (2018) à la collaboration avec Song Yuqi (2025). L’enjeu n’est pas l’endossement univoque mais la curation d’une cartographie culturelle où des talents de la Gen Z prêtent leurs codes et canaux à l’iconographie romaine de la Maison. Le résultat : des capsules d’influence capables d’alimenter le storytelling produit (Peekaboo, FF) et d’enrichir l’équité de marque auprès des marchés clés, notamment en Asie.

Choisir le Palazzo della Civiltà Italiana comme décor, c’est ancrer la collaboration dans un patrimoine architectural immédiatement reconnaissable, dont la puissance graphique — arcades, répétition, symétrie — épouse l’ADN du double F. Le wardrobe Pre-Collection S/S 2026 prolonge ce motif de modernisme romain avec des coupes affûtées, une matérialité luxueuse et des accessoires-icônes qui fonctionnent à l’écran comme des « hooks » visuels. L’ensemble compose une esthétique d’élévation — du boy au leading artist — en miroir des valeurs d’excellence artisanale revendiquées par FENDI.

Related Articles