Sur le tapis rouge de la 77e édition des Emmy Awards, à Los Angeles, Boucheron a confirmé sa place de joaillier des stars. L’audace parisienne de la Maison fondée en 1858 s’est invitée sur quatre personnalités dont l’élégance transcende les genres et les registres artistiques.
Colman Domingo, acteur à la présence magnétique, a orchestré une véritable partition joaillière. Empilant les volumes et jouant des contrastes chromatiques, il arborait deux bagues Vendôme Liseré — l’une sertie de morganite, l’autre d’aigue-marine — toutes deux pavées de diamants sur or blanc, rehaussées de laque noire. À ses mains et poignets s’ajoutaient le bracelet Vendôme Rivière et les boucles d’oreilles Serpent Bohème, en or jaune ou or blanc, une profusion de détails qui témoignait d’une masculinité réinventée par l’ornement.
Charlotte Le Bon, subtile et graphique, a décliné l’univers Quatre, emblème architectural de la maison. Entre alliances Grosgrain et Clou de Paris, déclinaisons Radiant Edition et solitaire Vendôme Liseré, son jeu d’accumulation affirmait la modernité d’un design qui métisse tradition joaillière et géométrie contemporaine. Une démonstration que la joaillerie Boucheron sait dialoguer avec l’élégance discrète du cinéma d’auteur.
Sarah Paulson, fidèle à son rôle de muse anticonformiste, a choisi l’exubérance poétique de la haute joaillerie. Ses pendants d’oreilles Rosier issus de la collection Histoire de Style, Untamed Nature se mariaient à un collier Serpent Bohème multi-motifs et à des bagues colorées, de la rubellite intense du modèle Joy au cristal de roche du Torque. Une signature vibrante, entre classicisme floral et énergie minérale.
Enfin, Tramell Tillman a détourné avec audace le collier Serpent Bohème XXL, porté en broche : geste subversif, à la croisée du bijou d’apparat et de l’objet couture, soulignant la souplesse d’interprétation que permet la Maison.
Ainsi, au-delà du glamour des Emmy Awards, Boucheron rappelle qu’elle ne se contente pas de sublimer : elle raconte des histoires de liberté, d’audace et de singularité, faisant de chaque star un vecteur de son esthétique visionnaire.