Lors de la cérémonie d’ouverture du 82ᵉ Festival International du Film de Venise, le regard s’est naturellement tourné vers Tilda Swinton, ambassadrice Chanel, qui a livré une leçon d’élégance maîtrisée, fidèle à son style singulier, entre austérité assumée et poésie sculpturale.
L’actrice britannique, muse des cinéastes visionnaires autant que des créateurs, a choisi pour cette apparition deux pièces de Haute Joaillerie Chanel : la bague Diamond Sillage, en or blanc 18K et diamants, et la bague Tweed Brodé, également en or blanc et diamants. Ces créations condensent l’art de Chanel Joaillerie : transformer des codes historiques de la maison – le sillage du parfum, la texture du tweed – en compositions gemmologiques, sublimant le savoir-faire de l’atelier joaillier parisien.
Le choix vestimentaire prolonge cette écriture de contrastes : un chemisier en crêpe de soie blanc à poignets volantés associé à une jupe mikado en soie noire. Une silhouette qui dialogue avec la tradition du noir et blanc chère à Gabrielle Chanel, mais que Swinton investit d’une aura contemporaine, presque architecturale, par sa gestuelle et sa présence.
Dans l’histoire du festival, la Mostra a toujours été une scène où se rencontrent cinéma et haute joaillerie, mais chez Tilda Swinton, l’ornement se fait manifeste. Les bagues, portées comme des totems lumineux, ne sont pas de simples accessoires mais des prolongements de son identité artistique. Leur éclat froid et graphique contraste avec la douceur fluide de la soie, soulignant une dualité qui lui est propre : radicalité et grâce.
Cette apparition inaugure une édition 2025 placée sous le signe du dialogue entre mode et cinéma. En incarnant Chanel avec cette justesse, Swinton rappelle que le luxe véritable ne réside pas dans l’accumulation mais dans l’art de la mise en scène de soi, un jeu subtil où le bijou devient langage.





