Home Horlogerie et JoaillerieTASAKI – « chants » : la légèreté d’un sakura sertie d’or et de lumière

TASAKI – « chants » : la légèreté d’un sakura sertie d’or et de lumière

by pascal iakovou
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Un souffle de hanami traverse la joaillerie. Entre Mont-Fuji onirique et élégance métropolitaine de Ginza, TASAKI déploie “chants”, une ode en vingt mouvements où l’or exclusif SAKURAGOLD™ s’accouple à la nacre irisée des perles Akoya. L’exécution, ciselée comme un tanka, transcende la simple figurine florale : chaque pétale ajouré semble palpiter d’une brise printanière, chaque diamant givre la corolle d’une rosée fugace.

Né d’un alliage secret à la tonalité rosée subtile, le SAKURAGOLD™ distille la douceur d’un crépuscule sur les berges de la Sumida. Sa nuance, plus délicate qu’un rose gold occidental, instaure un dialogue feutré entre or, peau et lumière. Les maîtres‐horlogers de la maison l’unissent aux perles Akoya — récoltées dans les eaux calmes de Mie — et aux diamants taille brillant, écrivant une grammaire tactile : chaud, froid, soyeux.

La pièce maîtresse, collier “chants luxe diamonds”, abrite au creux d’une corolle minimaliste une perle Mabé de 19 mm. Vue de face, la perle captive ; de profil, l’architecture révèle une prouesse de micro-sculpture : pétales gainés d’or, sertis grain par grain de 0,20 carat de diamants, respire une grâce tridimensionnelle. Le geste évoque le ikebana : dépouillement, équilibre, tension contenue.

Bagues et boucles d’oreilles prolongent le motif en variations jazz : solos studs, pendants articulés, anneaux doubles où la perle semble flotter entre deux silences d’or. La ligne choisit la polysémie : portées ensemble, les fleurs composent une nuée sur l’oreille ou la main ; isolées, elles deviennent note unique, presque chuchotée.

Au-delà du ravissement visuel, “chants” affirme la montée en gamme de TASAKI sur le terrain de l’icône internationale. Le joaillier japonais — longtemps cantonné au rang d’expert perlier — s’installe désormais sur la scène haute joaillerie, face aux grands florilèges parisiens. Ici, pas de botanique flamboyante façon Riviera : le sakura s’offre dépouillé, presque calligraphié, fidèle à l’esthétique ma (“l’espace entre deux choses”) si chère à la culture nippone.

Par ce dessein épuré, “chants” propage un message contemporain : la valeur n’est plus dans l’ostentation, mais dans le geste précis, le détail retenu, l’émotion instantanée. Une philosophie que TASAKI scelle en boutiques dès le 2 juillet 2025, invitant le monde entier à porter, telle une musique secrète, l’éphémère beauté d’un pétale de cerisier — capturé, cette fois, pour l’éternité.

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