Record battu chez Madame Tussauds : treize statues de Taylor Swift, dévoilées simultanément dans treize villes et quatre continents, recréent l’électricité de l’Eras Tour et transforment le musée bicentenaire en extension pérenne de la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique
Parmi ces doubles de cire, l’une se distingue par un dialogue haute-voltige entre pop et artisanat milanais : Swift y porte une robe en mousseline brodée signée Etro, reproduction exacte de la tenue d’ouverture de son show. Imaginée par Marco De Vincenzo, directeur artistique de la maison depuis 2022, la silhouette vert émeraude tissée de franges subtiles célèbre l’ADN bohème-psychédélique d’Etro tout en embrassant l’ampleur scénique de la star.
Ce partenariat n’est pas anodin. L’arrivée de De Vincenzo, auréolée par ses expériences chez Fendi et Valentino, a marqué pour Etro un virage vers une séduction plus résolument couture, pensée pour les red carpets autant que pour la génération TikTok. En habillant Taylor Swift, la griffe italienne atteint un public intergénérationnel de près de 300 millions de followers : un placement culturel qui vaut toutes les campagnes média.
Pour Etro, la visibilité dépasse l’évènementiel : la maison capitalise sur la dimension « collectible » de la wax figure, future attraction Instagram incontournable. Les fans pourront approcher au plus près la robe — une prouesse tisanière de 180 heures de broderie — et, par ricochet, les nouvelles collections prêt-à-porter de De Vincenzo, dont les mêmes motifs d’arabesques holographiques tissent le fil rouge.
En croisant l’aura d’une pop star planétaire, l’héritage textile italien et le storytelling immersif de Madame Tussauds, cette collaboration érige un nouveau standard de brand experience : un objet de cire, certes immobile, mais stratégiquement plus puissant qu’un front-row de Fashion Week.


