Home ModeRedcarpetNatalia Dyer à New York : quand le total look Fendi se lit comme un déplacement

Natalia Dyer à New York : quand le total look Fendi se lit comme un déplacement

by pascal iakovou
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New York, le 18 décembre, a cette lumière froide qui rend tout plus net. On n’y “sort” pas vraiment : on traverse. Natalia Dyer est photographiée dans ce mouvement-là, à Hudson Square, en plein tempo médiatique de fin d’année. On comprend immédiatement ce que Fendi cherche à dire quand la Maison parle de “total look” : une tenue pensée comme une silhouette complète, pas comme une accumulation d’éléments.

Le contexte compte. Dyer est à New York au moment où l’équipe de Stranger Things fait escale dans la ville — passage obligé des grands lancements, calibré pour la télévision du matin. Le vêtement devient alors un langage ultra-précis : lisible à distance, cohérent en plan serré, capable de raconter une saison en quelques secondes. Ici, la saison s’appelle Fall/Winter 2025-26. Fendi l’a présentée fin février, à Milan, dans son siège rénové de la Via Solari, comme on installe un décor durable plutôt qu’un simple podium.

Ce qui retient l’attention, ce n’est pas l’idée de “look” mais la manière dont il tient dehors. New York teste les vêtements : vent, trottoirs, agenda serré. Le total look Fendi fonctionne quand il résiste à la ville sans devenir armure. Et, au milieu, un repère : le Peekaboo. Non pas comme “it-bag” crié, mais comme objet d’usage élevé au rang de signature. Fendi rappelle lui-même un point utile : le Peekaboo est créé en 2009, avec cette idée de beauté double — ce qui se montre, ce qui se cache. À New York, ce principe devient presque pratique : un sac qui admet l’intérieur, donc le quotidien.

Le crédit stylistique, lui, dit quelque chose de l’époque. Brad Goreski n’est pas là pour déguiser : il orchestre une continuité. La presse, la rue, la photo, la répétition des silhouettes. Un bon stylisme ne cherche pas la surprise ; il cherche la justesse et la mémoire. Dans ce genre d’apparition, la Maison ne “place” pas une pièce : elle installe une grammaire. Fendi mise sur la cohérence d’une saison, et sur la solidité d’un nom d’objet — Peekaboo — qui n’a pas besoin d’être réinventé pour rester actuel.

NEW YORK, NEW YORK – DECEMBER 18: Natalia Dyer is seen in Hudson Square on December 18, 2025 in New York City. (Photo by TheStewartofNY/Getty Images)

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