Il est des apparitions qui ne se contentent pas de capter l’attention : elles réactivent toute une mémoire mode. Le 9 décembre à New York, Lily Collins a signé l’une de ces entrées que l’on archive immédiatement, en arrivant au Tonight Show pour promouvoir la nouvelle saison d’Emily in Paris vêtue d’une robe FENDI Fall/Winter 1997. Une pièce d’archive rare, au motif géométrique en transparence, qui convoque la créativité flamboyante de la maison romaine à la fin des années 1990.
La robe, magistrale d’iconicité, fait partie de ces créations façonnées pour durer au-delà de leur décennie. Son effet sheer graphique, construit comme une architecture légère autour du corps, rappelle le souvenir d’une époque où FENDI jouait avec la transparence comme un langage d’audace. Sur Collins, cette archive retrouve une pertinence absolument contemporaine : un dialogue entre sensualité maîtrisée, géométrie textile et présence scénique.
Pour amplifier cette allure, l’actrice porte un manteau d’archives en renard et plumes, dont la silhouette opulente contraste subtilement avec la finesse de la robe. L’ensemble compose une vision spectaculaire du glamour, assumée, presque cinématographique — un clin d’œil évident à l’univers d’Emily in Paris, où la mode sert autant de moteur narratif que d’accessoire esthétique.
La FENDI Vintage Baguette, icône absolue des années 2000, vient ancrer le look dans une continuité patrimoniale : un retour qui n’a rien de nostalgique, mais tout d’une stratégie stylistique revendiquée, alignée avec le regain d’intérêt actuel pour les pièces d’archives. Quant aux FENDI Acro Boots, elles injectent une énergie moderne, sculpturale, qui ancre la silhouette dans la rue new-yorkaise avec assurance.
Le stylisme d’Andrew Mukamal, expert des équilibres subtils, orchestre ici un hommage vibrant à l’histoire de FENDI. Son choix d’associer archives couture et accessoires emblématiques incarne une compréhension fine de la mode : celle qui sait regarder en arrière pour mieux écrire le présent.
Dans un paysage où la célébrité devient un vecteur de storytelling stylistique, Lily Collins confirme une fois de plus sa capacité à transformer chaque apparition en déclaration mode. Et lorsqu’une archive 1997 traverse le miroir du temps pour se glisser dans la nuit new-yorkaise, c’est toute la puissance de la mode patrimoniale qui s’affirme.
