Il règne toujours une électricité particulière à Londres lorsqu’un thriller d’espionnage de l’envergure de The Night Manager dévoile ses nouveaux secrets. Ce 10 décembre 2025, alors que le brouillard hivernal enveloppait la capitale britannique, c’est une tout autre forme d’éclat qui a capturé l’attention des flashs lors de l’avant-première de la très attendue seconde saison. Camila Morrone, figure montante qui a su transcender l’étiquette de « it-girl » pour s’imposer comme une actrice de caractère, a offert une leçon de style magistrale, orchestrée par la maison Carolina Herrera.
Loin des robes de bal conventionnelles souvent associées aux tapis rouges de fin d’année, l’actrice a opté pour une allure qui conjugue l’héritage new-yorkais de la marque avec une modernité tranchante, presque architecturale. Sous la direction artistique de Wes Gordon, la maison Herrera continue de prouver que l’élégance n’est pas synonyme de rigidité. Pour cette soirée londonienne, le choix s’est porté sur une silhouette issue de la collection Resort 2026, une saison traditionnellement dédiée à l’évasion et au voyage, qui trouve ici une résonance inattendue sur le bitume urbain.
Le look se construit autour d’une dualité saisissante. D’un côté, un bustier brodé d’or, véritable pièce d’orfèvrerie textile qui structure le port de tête et capte la lumière avec une intensité baroque. Ce travail de broderie, signature de l’atelier Herrera, rappelle que le luxe réside avant tout dans le temps passé par la main de l’artisan à sublimer la matière. De l’autre, une jupe longue noire plissée, dont la fluidité apporte un contrepoint nécessaire à la rigidité du corset. Le plissé, technique exigeante s’il en est, confère à chaque mouvement une ampleur dramatique, transformant la marche de l’actrice en une chorégraphie silencieuse.
Ce choix vestimentaire n’est pas anodin pour Camila Morrone. En s’affichant dans cette création de Wes Gordon, elle incarne cette femme Herrera contemporaine : audacieuse, consciente de son pouvoir de séduction, mais refusant la facilité. L’or évoque le faste, tandis que le noir profond de la jupe ancre la silhouette dans une réalité plus sombre, écho subtil aux intrigues complexes de la série The Night Manager. C’est une tenue qui parle, qui raconte une histoire de tension et de magnificence, parfaitement en phase avec l’œuvre présentée.
Wes Gordon, depuis sa reprise des rênes de la maison, a su conserver la joie de vivre (« Alegría de Vivir ») chère à la fondatrice, tout en y injectant une dose de cool américain qui séduit une nouvelle génération. Ce tapis rouge confirme que la collection Resort 2026 sera celle des contrastes assumés. Pour les passionnés de mode souhaitant découvrir l’univers de la maison, les collections sont visibles dans les flagships internationaux, notamment au 954 Madison Avenue à New York, ou via les plateformes digitales de la marque.
