New York, un matin de décembre où les lumières de la ville semblent redessiner la silhouette de chaque passante, a retrouvé l’une de ses héroïnes fashion. Le 10 décembre, dans le cadre de la promotion de la nouvelle saison d’Emily in Paris, Lily Collins a offert une apparition qui fera date : l’actrice arborait l’une des pièces les plus mythiques de la culture mode des années 1990, la FENDI Vintage Baguette violette entièrement brodée de sequins, créée en 1997. Une véritable icône Y2K, exhumée avec brio pour mieux révéler son intemporalité.
Loin d’être un simple accessoire, la Baguette fait partie de ces objets qui ont façonné une époque. Popularisée par la mode italienne et propulsée par la culture pop, elle a marqué une génération entière par son audace chromatique, son format court, son esprit hédoniste. La voir aujourd’hui dans les mains de Collins, en pleine effervescence press-tour, confirme non seulement le retour massif du vintage mais aussi la place de la star comme vectrice de tendances — celle qui sait manier archives, modernité et storytelling stylistique.
Dans sa version violette, entièrement recouverte de sequins, la Baguette capture la lumière comme un éclat nocturne. Chaque mouvement la transforme en mosaïque scintillante, rappelant la sophistication énergique de la fin des années 1990, époque où FENDI n’hésitait pas à mêler opulence, humour et savoir-faire artisanal. C’est précisément cette dualité — glamour frontal et technicité de broderie — qui fait de cette pièce une relique désirée par les collectionneurs.
Sous l’œil du styliste Andrew Mukamal, le choix du sac ne relève pas du hasard. Il s’inscrit dans un jeu de références entre le personnage d’Emily, ses univers vibrants et l’imaginaire mode de la série : couleurs fortes, silhouettes parisiennes, goût du détail iconique. C’est aussi une manière de montrer qu’un accessoire vintage peut dépasser sa propre époque, dialoguer avec un look contemporain et raconter une histoire — ou même en écrire une nouvelle.
Cette apparition new-yorkaise agit comme un rappel : la Baguette n’est pas un simple come-back. C’est une pièce monument, un symbole de liberté stylistique qui, près de trente ans après sa création, scintille toujours avec la même intensité.


