Après trois années de rénovation discrète et ambitieuse, le Four Seasons Hotel George V, Paris dévoile ses 243 chambres et suites entièrement transformées. Pour la première fois depuis sa réouverture en 1999, le palace s’est offert une métamorphose intégrale, orchestrée par l’architecte d’intérieur Pierre-Yves Rochon, fidèle compagnon des grandes évolutions de l’adresse.
Une vision résidentielle et parisienne
Pensées comme une collection de résidences privées, les nouvelles chambres proposent les volumes les plus généreux de l’hôtellerie parisienne. Mobilier Louis XVI, œuvres d’art du XIXe siècle ou contemporaines, bibliothèques et salles à manger confidentielles composent un art de vivre haussmannien réinventé. Les lignes épurées, la lumière naturelle et les perspectives ouvertes laissent Paris entrer dans les intérieurs : toits d’ardoise, grands boulevards, Tour Eiffel. Les balcons végétalisés, transformés en jardins suspendus, offrent un dialogue entre minéral et végétal.
Technologie invisible et confort absolu
Domotique intuitive, éclairages d’ambiance réglables et systèmes audiovisuels dernier cri se fondent dans une esthétique feutrée. Le palace devient ainsi un pied-à-terre parisien connecté, où l’innovation technologique s’efface au profit de l’expérience sensorielle.
Trois suites signatures repensées
- La Suite Penthouse : au dernier étage, baignée de lumière, elle dévoile trois terrasses privées et un panorama unique sur la Tour Eiffel. Jardins d’orchidées, mobilier en soie chenille verte, plafonds ornés de feuille d’or et détails Baccarat ou Jeff Leatham en font un écrin romantique suspendu au-dessus de Paris.
- La Suite Parisienne Eiffel : conçue comme un appartement familial, elle propose trois chambres communicantes et des terrasses paysagées. Cheminée en marbre Calacatta Oro, passementerie Houlès, appliques Lalique et dressing Arte Veneziana composent une atmosphère intime et raffinée.
- La Suite Première : plus confidentielle, elle mise sur des volumes fluides et apaisés. Palette ivoire, vert d’eau et dorures patinées, œuvres de Gérard Redoules et détails en cristal Baccarat soulignent l’esprit d’un luxe discret et poétique.
Analyse critique : En redessinant ses clefs, le George V se positionne comme un modèle de l’hôtellerie résidentielle de luxe. L’adresse, déjà forte de trois restaurants étoilés et d’un spa d’exception, affirme sa singularité : offrir à ses hôtes non pas un séjour, mais une expérience d’habitat parisien, où l’âme du lieu s’exprime dans le détail.











