Il y a des images qui s’imposent comme des évidences : Vanessa Paradis sous les projecteurs, drapée de noir, auréolée d’un prix d’honneur pour quarante ans de carrière, et parée de l’éclat sobre et sensuel de Chanel Joaillerie. Vendredi 31 octobre à Cannes, l’artiste a incarné la quintessence de la Maison qu’elle représente depuis trois décennies — une alchimie entre élégance instinctive et fidélité créative.
À ses poignets, les bracelets “Coco Crush” en or jaune 18 carats, en or beige et diamants, captivaient la lumière. Ce motif matelassé, gravé dans le métal avec la précision d’un artisan de la haute joaillerie, raconte l’ADN de Chanel : rigueur, douceur, intemporalité. Née d’une intuition graphique puisée dans les ateliers de Gabrielle, la collection Coco Crush célèbre la rencontre entre la géométrie et la sensualité. Chaque pièce semble murmurer cette dualité chère à la Maison — la force et la grâce, l’or et le vide, la simplicité et la démesure.
Sur scène, la chanteuse portait un haut et une jupe en maille noire ornés de camélias de soie blanche, issus du look 26 de la collection Prêt-à-Porter Printemps-Été 2026. Une silhouette d’une pureté saisissante, rehaussée par le maquillage Chanel Beauté, qui jouait la carte d’un éclat naturel et lumineux. Tout semblait pensé pour rappeler que la modernité n’a pas besoin de provocation lorsqu’elle s’appuie sur la constance du style.
Recevant son trophée, Vanessa Paradis a offert plus qu’une leçon d’élégance : une réminiscence du lien indéfectible entre une muse et sa maison. Depuis la campagne “Coco” des années 1990 jusqu’à aujourd’hui, cette fidélité continue de réinventer la beauté d’un geste simple — celui d’être soi, avec grâce.




