Home ModeFashion WeekLa beauté sans frontières dans la collection Ungaro printemps–été 2026

La beauté sans frontières dans la collection Ungaro printemps–été 2026

by Tania Tuka
0 comments

Le directeur créatif Kobi Halperin poursuit l’héritage d’Emmanuel Ungaro, maître de la couleur et de l’ornement, en insufflant aux pièces une énergie contemporaine et une précision architecturale. La collection Ungaro printemps–été 2026 se présente comme un véritable manifeste de liberté et de sensualité, incarnant l’idée d’une beauté sans limites. À la Paris Fashion Week, la maison a dévoilé une réinterprétation moderne de la célèbre Grande Odalisque — une femme énigmatique alliant raffinement, audace et force intérieure. Le défilé s’est transformé en un voyage poétique entre fantaisie et réalité, où chaque détail évoquait un coup de pinceau sur une toile vivante.

Halperin réinvente la notion de féminité, partant de la forme classique pour la mener vers un état d’harmonie fluide. Il joue avec audace sur les proportions et les drapés, créant une impression de mouvement même dans l’immobilité. Les lignes allongées, les tissus vaporeux et les coupes sculpturales se fondent en silhouettes qui semblent flotter entre le corps et l’espace.

La collection révèle la rencontre de deux mondes culturels — l’Orient et l’Occident. Tuniques de soie, sarongs fluides et éléments corsetés composent un dialogue raffiné entre tradition et modernité. La palette, dominée par le safran, l’azur et le rose poudré, évoque les teintes picturales de l’Orient et les reflets solaires du ciel du Sud.

Une attention particulière est portée aux textures et aux détails : broderies délicates, accents métalliques et reflets subtils des tissus soulignent le luxe raffiné propre à la Maison Ungaro. Chaque silhouette exprime une alliance de légèreté et de puissance, dessinant le portrait d’une femme qui définit elle-même sa beauté.

La femme Ungaro n’est plus une simple muse — elle est le centre de son univers. Dans ses gestes transparaît une maîtrise absolue de son corps, du temps et des regards. Séduisante sans chercher l’approbation, confiante sans froideur, son élégance découle d’une liberté intérieure.

Kobi Halperin s’est inspiré de l’Odalisque d’Ingres, admirée au Louvre — une femme hors du temps où sensualité et art ne font qu’un souffle. Le peintre avait brisé les canons de l’anatomie pour créer une nouvelle harmonie ; ce geste de réinterprétation est devenu le fil conducteur de toute la collection.

Photos : Avec l’aimable autorisation de la marque

Related Articles