Sous le signe de la confirmation, la Moderne Art Fair 2025 s’est imposée comme un pilier de la semaine de l’art parisienne. Enregistrant près de 35 000 visiteurs en cinq jours, la foire a confirmé sa position stratégique dans un calendrier désormais foisonnant, à la croisée de l’art moderne, du design et de la création contemporaine.
Une édition de maturité
Installée désormais Place de la Concorde, dans un écrin patrimonial au cœur de la capitale, Moderne Art Fair a offert bien plus qu’une vitrine de galeries : un espace de dialogue entre l’avant-garde et la mémoire, entre les signatures établies et les figures émergentes. La diversité des propositions exposées et la fidélité du public – collectionneurs, professionnels, curateurs et institutions – ont témoigné du dynamisme d’un marché français solide malgré les incertitudes économiques et politiques.
Un rendez-vous fédérateur et créatif
Sous le commissariat d’honneur de Mathias Kiss, la foire a déployé un programme vibrant. L’artiste évoque avec émotion :
« De l’amour, de la joie et de la reconnaissance pour Moderne Art Fair et les sourires chaleureux de tous. »
Les cartes blanches attribuées à trois artistes émergents – Edith Baudrand, accompagnée de la curatrice Lumir Ardant-Level, Nicolas Buisson et le studio Youlou – ont incarné cette volonté d’ouverture et de décloisonnement.
Edith Baudrand confie :
« Cette carte blanche a été un merveilleux cadeau. Outre l’exposition, l’emplacement rêvé et la fédération des galeries nous ont offert cinq journées de pur plaisir. »
Le photographe Nicolas Buisson souligne quant à lui « l’honneur d’exposer au cœur de la Concorde, parmi des galeristes émergents ou confirmés », tandis que le studio Youlou salue « un emplacement magnifique qui offre reconnaissance et visibilité aux artistes ».
Photographie, design et engagement
Deux expositions ont particulièrement marqué cette édition : La Légion dans la peau du photographe Victor Ferreira, et Figures du silence, en partenariat avec le Centre d’art La Chapelle de Clairefontaine. Ces projets, oscillant entre mémoire et introspection, ont attiré un public attentif et sensible aux nouvelles écritures visuelles.
Au fil des allées, la foire a confirmé son rôle de catalyseur entre héritage et innovation, donnant à voir une pluralité d’expressions qui dessinent l’écosystème artistique parisien dans toute sa complexité.
Un souffle patrimonial et international
Forte d’une cinquantaine de galeries venues du monde entier, Moderne Art Fair incarne désormais une passerelle entre marchés et institutions. Son succès repose sur une approche à la fois conviviale et rigoureuse : un modèle d’équilibre entre foire commerciale et événement culturel, où collection et création dialoguent sans hiérarchie.
