Sous les ors cinématographiques de la Mostra de Venise 2025, Rebecca Marder s’est imposée hier soir comme l’une des figures incontournables du tapis rouge. Venue défendre L’Étranger, dernière réalisation de François Ozon adaptée du roman fondateur d’Albert Camus, l’actrice française a fait sensation dans une silhouette Dior signée Jonathan Anderson, rehaussée de bijoux Roberto Coin issus de la Collection Sauvage Privé.
Cette ligne joaillière, pensée comme un dialogue entre nature et sophistication, se distingue par ses lignes organiques et ses sertissages précieux. Entre force brute et raffinement sculptural, elle incarne une esthétique sauvage et contemporaine qui s’accordait à merveille avec l’aura à la fois fragile et intense de Marder. Un choix stylistique qui illustre l’art subtil de conjuguer haute couture et haute joaillerie pour sublimer une apparition.
La soirée fut également marquée par l’accueil enthousiaste réservé à l’adaptation d’Ozon. Fidèle à sa réputation de cinéaste audacieux, il signe une mise en scène épurée, servie par une photographie méditerranéenne d’une grande élégance visuelle. Si certains critiques s’interrogent sur l’équilibre entre fidélité au texte de Camus et liberté d’interprétation, la prestation de Rebecca Marder fait l’unanimité : une intensité sobre, habitée, qui confère au personnage de Marie une densité nouvelle.
Au croisement de la mode, de la joaillerie et du cinéma, cette apparition cristallise la manière dont les festivals deviennent autant des vitrines artistiques que des scènes d’expression stylistique. Rebecca Marder, par son élégance affirmée, confirme qu’elle est non seulement une actrice à suivre, mais également une icône de red carpet en devenir, capable d’inscrire son image dans l’histoire visuelle de la Mostra.


