Vendredi 29 août, sur le tapis lumineux de la 82ᵉ Mostra de Venise, Ayo Edebiri, actrice, réalisatrice et scénariste américaine en pleine ascension, a imposé une silhouette d’une précision remarquable lors du photocall du film After the Hunt. En choisissant Chanel Joaillerie et une tenue iconique de la maison, elle s’inscrit dans la continuité d’une longue tradition où le cinéma et l’univers Chanel dialoguent avec une évidence intemporelle.
Edebiri a paré son allure des boucles d’oreilles Coco Crush en or jaune 18K, accompagnées de bagues issues de la même collection, serties de diamants. Cette ligne joaillière, inspirée du matelassé emblématique de Chanel introduit par Gabrielle Chanel en 1955, transpose l’univers couture dans l’art précieux, en jouant sur des surfaces sculptées où la lumière accroche chaque relief. À travers ces bijoux, l’actrice souligne une sophistication assumée, mais sans ostentation, fidèle à l’esprit de la maison.
Son choix vestimentaire complète ce discours esthétique : une veste ajustée en laine bouclée blanc cassé, ornée de franges et de boutons métalliques, portée avec un pantalon assorti. Cette interprétation du tailleur Chanel, entre rigueur géométrique et décontraction maîtrisée, inscrit Edebiri dans une élégance résolument contemporaine. La laine bouclée, matière signature de la maison, devient ici un manifeste de puissance tranquille, en accord avec la stature d’une artiste plurielle, aussi bien devant que derrière la caméra.
Le maquillage Chanel, discret et lumineux, parachève l’ensemble, jouant la carte de la naturalité sophistiquée plutôt que du spectaculaire. L’équilibre est total : l’or chaud des bijoux dialogue avec la douceur ivoire de la silhouette, révélant une harmonie chromatique subtile qui magnifie son teint et son regard.
Dans le contexte de la Mostra, où l’exubérance peut parfois prendre le pas sur la justesse, Ayo Edebiri impose une autre voie : celle d’un classicisme réinterprété à l’aune de la modernité. Son choix de Chanel n’est pas seulement une alliance esthétique, il témoigne d’une inscription dans une lignée d’icônes — de Romy Schneider à Kristen Stewart — qui ont trouvé dans l’univers de la maison française un prolongement naturel de leur identité artistique.
Un moment de mode maîtrisé, où la haute joaillerie Coco Crush se fait manifeste d’élégance contemporaine, et où la silhouette Chanel illustre avec brio l’idée même de cinéma : une rencontre entre héritage et invention.



