Derrière les projecteurs étincelants de la 82ᵉ Biennale de Venise, Intimissimi a offert une démonstration magistrale de sa capacité à transcender la lingerie en véritable objet de mode. En qualité de partenaire officiel du festival, la maison vénitienne n’a pas seulement honoré son territoire d’origine ; elle a inscrit son savoir-faire artisanal au cœur d’une narration où le corps féminin devient manifeste d’élégance, de liberté et d’émancipation.











Heidi Klum, muse intemporelle de la marque, a choisi une pièce issue de La Collezione, capsule de luxe d’Intimissimi : un corsage en soie délicatement détourné en robe haute couture dans un Rose Satin diaphane. Sa fille Leni Klum, héritière d’un charisme générationnel, incarnait quant à elle une version contemporaine du soutien-gorge Anna, métamorphosé en robe bustier au décolleté en cœur, structuré par un corset de soie et une jupe fluide, presque architecturale.
Barbara Palvin, nouveau visage de la maison, a imposé un contrepoint dramatique : une silhouette sirène en noir absolu, inspirée du soutien-gorge Ilenia. La mousseline, aérienne et presque cinématographique, était ponctuée d’une fente audacieuse, élevant le vêtement à un manifeste de sensualité assumée.
Au-delà des silhouettes, c’est la démarche d’Intimissimi qui interpelle : inscrire la lingerie, longtemps cantonnée à l’intimité, dans l’espace public le plus emblématique du glamour cinématographique. Ce geste résonne avec une tendance plus large observée lors des Fashion Weeks récentes : l’essor du lingerie dressing, où les dessous se portent à découvert, travaillés avec la même rigueur que la couture.
En réinterprétant ses modèles iconiques dans un langage visuel cohérent et subtil, Intimissimi réaffirme sa volonté de se positionner comme un acteur culturel, ancrant la marque dans une dimension où mode, art et identité féminine dialoguent étroitement.
Plus d’informations sur www.intimissimi.com.

