Entré dans la collection Henriot au début des années 1980 sous l’impulsion de la 7e génération familiale, le Champagne Henriot Rosé incarne la quête d’un équilibre rare entre fraîcheur incisive, précision aromatique et noblesse d’assemblage. Fidèle à l’esprit de la maison rémoise, il traduit une philosophie qui fait de l’art de l’assemblage non pas un procédé, mais une signature.
Cette cuvée, recomposée chaque année, marie avec brio les trois cépages phares de la Champagne — Pinot Noir (environ 60 %), Chardonnay (30 %) et Meunier (10 %) — et puise sa singularité dans l’inclusion d’un vin rouge, issu par macération de raisins de la prestigieuse parcelle d’Aÿ. Ce vin rouge représente 8 à 10 % de l’assemblage final, et confère à la cuvée sa couleur élégamment saumonée et ses accents fruités subtils.
Élevé au minimum trois ans sur lies, le Henriot Rosé se compose de 60 à 80 % de vins de l’année et de 20 à 40 % de vins de réserve, assurant une constance de style tout en laissant place à la spontanéité millésimée. Avec un dosage inférieur à 7g/L, il reste résolument dans l’expression d’une fraîcheur nette, minérale, presque crayeuse.
À la dégustation, le nez évoque des notes raffinées de groseilles blanches et de fruits rouges acidulés. En bouche, la texture se fait ciselée, ponctuée d’une tension vive et d’un éclat salin qui prolonge la finale. « Ce rosé est l’une des créations les plus singulières de la Maison Henriot par son registre aromatique élégant, précis, et sa minéralité structurante », explique Alice Tétienne, cheffe de caves.
Disponible en bouteille (75cl) et magnum (150cl), Henriot Rosé s’apprécie idéalement entre 9 et 12 °C, à l’apéritif ou sur des mets délicats — tartare de daurade, carpaccio de langoustines ou sashimis de thon — révélant sa structure et sa finesse dans une harmonie sensorielle éclatante.
Un rosé d’auteur, pensé comme une partition de calcaire et de lumière.
