Les tribunes feutrées de Wimbledon ont toujours été un théâtre discret mais redoutablement influent des tendances estivales. Cette année, entre balles liftées et looks impeccables, c’est Bel Powley qui a cristallisé tous les regards. L’actrice britannique, connue pour son élégance éclectique et son jeu nuancé, a été photographiée aux côtés de son compagnon Douglas Booth, arborant fièrement le sac le plus convoité de la saison : le Fendi Spy bag, version 2025.
Symbole incontesté des années 2000, le Spy bag — lancé initialement en 2005 — revient sur le devant de la scène grâce à une réédition raffinée. Fendi conserve les codes originels qui ont fait le succès de cet it-bag, notamment sa célèbre poignée torsadée et sa poche secrète signature, tout en réinventant ses proportions et ses teintes. Sur Bel Powley, la version crème-dorée pastel s’accorde à merveille avec sa tenue color block : chemise bleu ciel et bermuda rouge signé Me + Em. À son bras, Douglas Booth joue lui aussi les alliés stylés, accentuant cette chorégraphie mode parfaitement orchestrée.
Cette apparition n’est pas anodine. La réédition du Spy bag, présentée lors du défilé automne/hiver 2025 de Fendi, s’est rapidement hissée au rang de must-have. Porté successivement par Poppy Delevingne, Dua Lipa et désormais Bel Powley, il incarne ce retour au désir de singularité, au luxe sentimental, à une époque où l’accessoire racontait une histoire.
À Wimbledon, Bel Powley n’a pas simplement porté un sac : elle a réveillé un fantasme. Celui d’une époque pop, audacieuse, où les it-girls s’emparaient des tribunes avec autant d’aplomb qu’une joueuse sur le court central. Avec le Spy bag, elle signe une esthétique maîtrisée, entre nostalgie et avant-garde, parfaitement calibrée pour cette saison où le vintage se fait couture et le passé redevient désirable.
Le message est clair : cet été, la mode ne se joue pas uniquement sur les podiums — elle se distille aussi en bordure de gazon, dans un jeu subtil entre icônes réinventées et élégance contemporaine. Et Bel Powley, sac au bras, en détient assurément la clé.