Longtemps consacrée à la sublimation du féminin, la maison Elie Saab franchit aujourd’hui un seuil olfactif majeur avec L’Homme, son tout premier parfum masculin. Une création pensée comme le pendant viril du mythique Le Parfum, à la croisée d’un héritage oriental et d’un raffinement occidental, incarnant une masculinité contemporaine toute en clair-obscur.
Ce « prince des temps modernes », figure centrale de la campagne, est incarné par le modèle serbe Aleksa Gavrilovic dans une allure souveraine : costume brodé de sequins noirs, regard magnétique, présence racée. Il est l’homme Saab — charismatique, sûr de lui, mystérieusement lumineux.
La fragrance signée Pierre Guéros (Symrise) explore cette dualité dans un jeu de textures et de contrastes. L’ouverture étincelle sur un accord explosif de baies roses et de bergamote, une entrée vive et immédiate. Puis s’élève un cœur structuré autour d’un duo de vétivers aux accents fumés, rehaussé par la noblesse boisée du cèdre. En fond, la myrrhe enveloppe d’un voile baumé les facettes cacaotées du patchouli, sculptant un sillage à la fois vibrant et sensuel, addictif et racé.
L’élégance ne s’arrête pas à la composition : elle s’incarne aussi dans un flacon dessiné par Sylvie de France. Bloc de verre taillé en verticalité masculine, dégradé fumé laissant entrevoir l’ambre du jus, lignes architecturales aux reflets soignés — un objet rituel, à la fois brut et raffiné. Rechargeable, ce flacon s’inscrit dans une modernité durable sans compromettre la beauté formelle.
La gamme se décline ainsi :
Eau de Parfum rechargeable – 50 ml (85 €), 100 ml (125 €), 150 ml (105 €)
Déodorant stick – 75 g (40 €)
Avec L’Homme, Elie Saab écrit un nouveau chapitre sensoriel. Une proposition audacieuse, élégante et pleinement ancrée dans les esthétiques croisées qui ont fait la grandeur de sa couture : une masculinité à la fois ancrée et inspirée, entre ombre et lumière.