Il fallait bien la fantaisie millimétrée de Wes Anderson pour donner à une pipe de collection le rôle de pivot narratif. Dans The Phoenician Scheme, comédie dramatique aux accents surréalistes portée par Benicio del Toro et Mia Threapleton, la maison dunhill signe un objet de culte : une pipe précieuse, ciselée à la main et sertie de pierres semi-précieuses.
Transmise à l’écran de père en fille, la pièce symbolise à la fois l’héritage et le secret, incarnant le cœur visuel d’un récit baroque, où tycoons et assassins s’entrelacent dans une traque planétaire. Imaginée sur le modèle des pipes de maïs américaines du XIXe siècle, la version dunhill en revisite les volumes avec une main d’orfèvre : structure en or 18 carats, pierres polies montées artisanalement, chaque détail évoque un épi doré – mais en miniature, pour un raffinement suprême.
Fruit d’un dialogue entre un maître pipier et un joaillier de ‘The White Spot’ – division patrimoniale de dunhill –, cette pièce rare conjugue savoir-faire centenaire et sophistication du bijou d’auteur. Elle s’inscrit dans la continuité d’une présence cinématographique raffinée : après avoir habillé maintes figures mythiques du grand écran, la maison britannique enrichit ici son langage visuel d’une signature olfactive, tactile, presque émotionnelle.
The Phoenician Scheme, en salle dès le 23 mai au Royaume-Uni, puis à New York et Los Angeles dès le 30 mai avant sa sortie nationale aux États-Unis le 6 juin, s’annonce comme une fresque stylisée de l’obsession et de la filiation. Avec cette création, dunhill rappelle que la véritable élégance réside souvent dans les détails les plus intimes – et qu’un objet aussi discret qu’une pipe peut porter le souffle du cinéma.
