Au Festival de Cannes 2025, Dior impose une nouvelle fois son autorité stylistique sur les marches comme dans les salons feutrés de l’hôtel Majestic. Entre la finesse sculpturale de la haute couture féminine, la rigueur élégante des silhouettes masculines et la subtilité des gestes beauté, la Maison orchestre une présence totale, pensée dans ses moindres détails.



















Maria Grazia Chiuri : une élégance plurielle pour les héroïnes du grand écran
Rebecca Zlotowski, Luàna Bajrami, Solmaz Panahi, Alexia Chardard et Valeria Golino ont incarné, chacune à leur manière, l’esprit Dior tel que Maria Grazia Chiuri le défend depuis plusieurs saisons : une féminité intellectuelle, fluide, toujours impeccablement construite.
Pour la première de Une Vie Privée, Zlotowski s’est démarquée par un tailleur écru aux lignes nettes, contrasté par la douceur d’une chemise en coton immaculé. Panahi, quant à elle, insufflait une lumière solaire avec une robe en mousseline jaune, tandis que Bajrami jouait la carte d’un minimalisme assumé avec un ensemble noir rigoureux. Valeria Golino, toujours entre mystère et magnétisme, a choisi une robe en velours rose brodée pour la première du film Fuori, affirmant une sensualité mature et raffinée.
Kim Jones : une masculinité racée, précise et contemporaine
Côté vestiaire masculin, Kim Jones poursuit sa réinterprétation de l’élégance classique avec une subtilité qui frôle l’épure. Pour la montée des marches de Une Vie Privée, August Diehl arborait un costume en velours côtelé marron, rehaussé d’une chemise noire et d’accessoires en soie sombre, créant un contraste délicieusement rétro. Yu Shi, pour Un Simple Accident, optait pour un smoking noir à revers en pointe, parfaitement coupé, avec chemise blanche et nœud papillon noir, évoquant les codes du gala dans une exécution contemporaine sans faille.
Beauté Dior : une orchestration millimétrée pour sublimer l’émotion
En coulisses, Dior Beauty déploie un savoir-faire tout aussi remarquable. Le teint nu mais travaillé, les lèvres ourlées d’un rouge précis ou d’un baume translucide, les yeux rehaussés de nuances sophistiquées : chaque look maquillage ou grooming semble faire écho à l’aura de celles et ceux qui les portent.
Eva Herzigová scintille sous les feux avec un teint frais et un blush Rose Montaigne, tandis que Rebecca Zlotowski opte pour un rouge Dior Velvet 784 intense. Valeria Golino, fidèle à une élégance plus vaporeuse, choisit le baume Diorgris et des tonalités bronze pour ses paupières.
Du côté des talents masculins, Paolo Luka-Noé et August Diehl sont subtilement préparés grâce aux soins Dior Prestige, preuve que la beauté masculine, chez Dior, s’écrit dans les détails.
La cohérence esthétique de la Maison, entre vestiaire, mise en beauté et allure générale, souligne plus que jamais la puissance narrative de Dior : faire de chaque apparition un récit visuel au raffinement absolu.

