Home ModeFashion Week DICE KAYEK SS22

DICE KAYEK SS22

by pascal iakovou
0 comment

DICE KAYEK SS22 FR

Pour le film de sa collection Printemps Eté’22, Dice Kayek fait équipe avec une collaboratrice de longue date, l’étonnante réalisatrice Marie Schuller. Cette nouvelle incarnation de sa filmographie plurielle puise dans le registre du fantastique. Cette collection lumineuse est mise en scène dans le vaste domaine d’un château du 18ème siècle – le Château d’Aunoy.
Au lendemain d’un confinement mondial, cette rêverie palpitante est une ode à la liberté et à la compassion, inspirée par les merveilles du monde naturel.
Cette collection effervescente reprend les codes phares de la maison, juxtaposant finitions historiques et classiques du vestiaire contemporain. Aux chemises en popeline aux contours garnis de dentelle, s’ajoutent le mikado de soie qui sculpte le tailoring avec une précision satinée. Ici et là, des crinolines vaporeuses gonflent les jupons de robes midi avec panache.
Les silhouettes culminent dans un alliage romantique de détails empruntés au XVIIIe siècle et de volumes et accessoires des années 70, déclinés en imprimés psychédéliques.
Sublimée par cette interprétation moderne du vêtement de cour, la femme de cette saison évoque une aristocrate bohème aux joues rosées par l’air vif de la campagne.
Le film s’ouvre sur une scène d’apparence idyllique, quatre filles se promènent librement dans un château labyrinthique et son jardin anglais, savourant la beauté de sa luxuriance.
Une présence menaçante semble épier leurs faits et gestes, les piégeant dans une spirale infernale dont elles ne semblent pas pouvoir s’échapper….. Dans un élan synergique, elles font face à cet ennemi sans visage, révélant les guerrières redoutables et lourdement armées qu’elles sont vraiment. Contrastant avec leurs vêtements immaculés et leurs traits angéliques, leur chasse s’avère aussi féroce et sauvage que le monstre lui-même. Un jeu de faux semblants articule ce conte fantastique, au coeur duquel résonne un message de courage et d’empathie; au moment-même où notre réalité en a le plus besoin.

Related Articles