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Conversation avec Christelle Crosnier autour du pouvoir de L’OPTIMISME

by Elisa Palmer
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Le pouvoir de L’OPTIMISME – Christelle Crosnier

Editions Ideo – 15,90 €

City-Editions.com/ideo

Christelle Crosnier fait partie de ces femmes solaires et mystérieuses. Solaire, car elle irradie différemment des autres gens, et mystérieuse, car – à ses côtés – on a le sentiment que rien ne peut altérer son bonheur. Alors quand elle sort un livre, qui dit partager cette approche différente de notre existence, et promet donner des outils simples pour appréhender la vie avec plus de positivité et d’optimisme, on n’hésite pas à se le procurer et lui poser quelques questions…  

Elisa Palmer. Pouvez-vous me raconter votre parcours dans les grandes lignes ?

Christelle Crosnier. Je suis une journaliste spécialisée dans la Culture, le Lifestyle, les interviews de leaders inspirants et les portraits de personnalités sur tous les supports médias. Je me suis occupée des Magazines et Divertissements de TPS, j’ai été Conseillère Programmes pour le groupe Canal + et Rédactrice en Chef ou Conseillère au Développement pour divers médias. J’ai également animé des émissions et des chroniques. J’ai collaboré sur TF1, M6, TV5 Monde, BFMTV, MCS, TV Magazine, Paris Match, Gala,…

EP. Le titre est très impactant, pouvez-vous me l’expliquer ?

CC. Je pense qu’il y a 3 réponses dans la vie : oui, non et « waouh »… Moi je recherche toujours le « waouh ». Je voulais apprendre à devenir un ninja du quotidien. Et je me suis aperçue que le pouvoir de l’optimisme nous apporte tout cela… 

EP. Etre optimiste, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

CC. C’est une sorte de fitness mind. L’optimisme permet de changer les règles, de lutter contre l’inacceptable du monde réel. C’est un pare-feu très efficace contre le mauvais temps et les épreuves de la vie. 

Chacun fait ce qu’il veut mais moi je me suis aperçue qu’il était plus facile de vivre lorsqu’on choisit de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Plus que ça, l’univers vous répond et vous indique le bon chemin. J’entends beaucoup de monde autour de moi exprimer son insatisfaction permanente. Il est temps d’agir. Nous pouvons créer un nouveau monde ensemble.

EP. Pourquoi vous-êtes vous lancée dans la rédaction de ce livre ? Quelles étaient vos intentions premières ? 

CC. J’écrivais ce livre à titre privé, pour mes enfants. J’imaginais que lorsqu’ils seraient plus grands, ils pourraient le découvrir au fond d’un grenier tel un grimoire avec ses formules secrètes. 

En ce qui me concerne, j’estime ne pas être arrivée sur terre avec le bon mode d’emploi ; je voulais leur épargner le temps que j’ai perdu en n’ayant pas les bonnes armes et leur transmettre tous ces outils qui m’ont été si utiles pour avancer. 

Puis lorsque j’ai fini d’écrire, je me suis rendue compte que cela pouvait aider beaucoup de monde… et j’ai finalement décidé de le partager à plus grande échelle que mon cercle familial. 

L’objectif est d’en ressortir « Bonheurfull ».

EP. Qu’est-ce qui vous a donné envie de franchir le pas ? 

CC. Je ressentais en moi un besoin de plus en plus impérieux : celui d’apprendre à devenir la meilleure version de moi-même. Je me posais tant de questions : comment prendre mes rêves en stop, ne pas vivre à petit feu, se vacciner contre la trouille, ne pas tricher avec moi-même, se faire une vie lumineuse ? Toutes ces réponses je les ai trouvées en m’appuyant sur des sagesses ancestrales comme sur les enseignements modernes, au fil d’interviews-confidences, de lectures, d’exemples de personnages inspirants, de sportifs, de leaders qui ont marqué l’histoire… et de coups de la vie !

EP. Quel a été l’élément déclencheur vers ce changement de vie il y a 10 ans ?

CC. J’ai pendant une partie de ma vie eu le sentiment de ne pas être à ma place, de vivre la vie de quelqu’un d’autre, comme si j’avais enfilé le mauvais vêtement. Puis peu à peu j’ai commencé à comprendre qu’il me fallait changer si je voulais avoir une vie qui me corresponde davantage. Un jour j’ai décidé de me prendre en main et de prendre le risque de partir de l’entreprise où j’avais un poste très confortable depuis 15 ans et derrière lequel je me retranchais par lâcheté.

EP. Selon vous, en quoi « sortir du cadre » serait une source de mieux-être et d’équilibre dans nos vies ? 

CC. Je trouve qu’il nous faut retrouver un certain humanisme qui nous manque et qui fait probablement que nous ne sommes pas complètement heureux. Retrouver cette fierté de contribuer à bâtir ensemble un monde meilleur. Ce qui implique souvent de devoir sortir de sa zone de confort et des chemins pré-formatés. Comme on ouvre une fenêtre pour prendre un bon bol d’air. 

EP. Est-ce que les « outils miracles » dont vous parlez dans votre livre sont accessibles à tous ?

CC. Ce sont des vérités en apparence toutes simples mais qu’il est bon de se rappeler tels la gratitude, le lâcher-prise, l’attention aux signes, le pouvoir de la visualisation, etc. J’explique de façon concrète comment je les ai moi-même appliqués dans ma vie, avec des exercices pratiques. Donc si j’y suis arrivée, tout le monde peut y arriver ! 

Aujourd’hui j’ai changé d’objectifs, je rêve de parvenir à combiner réussite professionnelle et philantropie, de rendre heureux ceux qui m’entourent, de devenir une personne meilleure et de créer mon Ministère de l’Optimisme. 

Nous sommes là les Optimistes, nous nous réveillons et il va falloir faire avec nous !

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