Home ModeFashion Week Paris Fashion Week Printemps/Été 2018: Jour 6 Effervescence encadrée

Paris Fashion Week Printemps/Été 2018: Jour 6 Effervescence encadrée

by Manon Renault
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(Vignette : Altuzarra et ses Princesses Mononoké)

Vision psychédélique, un été sous acide. Tout les ans Paris réserve une journée au chambardement: les limites sont franchies. Rei Kawakubo, Vivienne Westwood, Junya Watanabe : des créateurs , des artistes dont on ne sait qualifier les collections. Génie ou folie: en tout cas des vêtements qui ne se rangent pas de simples cintres. Acteurs reconnus du monde de la mode, c’est en l’honneur de Rei Kawakubo ( Comme des garçons) que le dernier bal du MeT était dédié. Pour cette saison, c’est une rafale d’Hello Kitty Rose Girly en plein dans la poire de Giuseppe Acrimboldo qui est proposé. Structure improbable chez Westwood et Punk camouflage ou à pois pour Junya Wanatabe : une explosion digne de Zabriskie Point pour accueillir Joseph Altuzarra. François Pinault et Anna Wintour au premier rang, applaudissent le créateur français. Une collection directement inspirée de Princesse Mononoké. Déesse louve de l’été qui séduit avec ses fourrures et pompons. Par ici l’été, entre pièces impromptues et garde-robe rassurante.


Haider Ackermann : manifeste pour la pureté

Pas d’imprimés, pas de pompons ou sequins à gogo. L’ornement n’est pas nécessaire quand le costume est impeccable. Une nouvelle leçon de sobriété signée Ackermann. De quoi se racheter une virginité mode, après des années à avoir fait la une de People en robe Hervé Leger. En tout cas, c’est peut être la prière récitée par Kourtney Kardashian au premier rang.

Sonia Rykiel : Direction la plage de Saint-Tropez

Dans la décapotable de Sasha Distel, en route vers le soleil. Les vestes masculines se portent avec de simples culottes. Crochet, panier de paille et Vichy: même les initiales du Label prennent des allures de coquillages. Dans la même ligné que Jacquemus, avec un style différent : c’est l’amour à la plage. Pas de soutient-gorge et du rouge aux lèvres: une séduction qui fait appel aux armes les plus classiques.

Rahul Mishra : Insectes de villages venus des Indes

« Un trésor national », selon Suzy Menkes. Rahul Mishra est le premier Designer non-européen à décrocher une bourse scolaire pour l’Institut Marangoni de Milan en 2009. Avec Manish Arora, il montre que la technicité et créativité indienne ne se réduit pas à une fiction Bollywood. Pour cette collection Rahul Mishra s’est inspiré des abeilles qui voient « des couleurs que nous ne percevons pas. Elle n’ont pas de sens de la direction et voyage grâce aux lumières ». Voila une belle invitation. Des silhouette ou les superpositions de tissus donnent des allures de guêpe tendre.

Pièce Mystère : Une sirène Acne Studio

Entre streetwear et costume citadin; certaines silhouettes donnent des illusions dignent des reflets du soleil sur le sable fin.

Au milieu de la techno couture, de la techno science et du minimalisme ,l’été 2018 se dessine doucement. Déconstruction arty ou simple retour à une toile blanche : une envie d’être au soleil avec Bardot et une figurine Hello Kitty géante. Le chant des abeilles bourdonne à nos oreilles : sequins, rayures ,vichy , crochet , pompons…

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