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PAULE KA, COLLECTION PRINTEMPS-ETE17

by pascal iakovou
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Paris, le 27 septembre 2016 : Le Japon a inspiré Alithia Spuri-Zampetti, directrice de la création de PAULE KA, pour sa seconde collection au sein de la Maison de la Rue Saint Honoré.
Dans le décor luxuriant des Grandes Serres du Jardin des Plantes, cin-quante modèles composent une fantaisie d’été, entre rigueur de la culture japonaise et désirs de fluidité. Bienvenue dans une sympho-nie de robes imprégnées de couleurs tropicales, où le travail des ateliers sublime comme jamais l’idée de la femme selon PAULE KA : l’esprit «Modern Couture» de la Maison révèle des envies de sophis-tication au quotidien.

ÉPURÉ ET STRUCTURÉ
Une promenade luxuriante au cœur d’un Japon fantasmé prend vie dans un crescendo de couleurs, comme un rêve de textures et de matières, des lignes les plus strictes aux formes les plus romantiques. Ce voyage débute par un hommage : lorsque Serge Cajfinger créa PAULE KA il y a presque trente ans, ses tout premiers vêtements furent des modèles presque masculins, parmi lesquels un blazer dont il supprima les épaulettes, comme en réaction à la mode trop large des années 1980. Pour Alithia, cette inspiration fut le point de départ d’un formidable exercice de style. Sous ses doigts, le tailleur se métamorphose de mille et une façons. La gabardine immaculée d’une veste classique, travaillée de façon fluide, est décli-née tour à tour en robe longue drapée, en top sans manches, en écharpe nouée autour du corps. Il se transforme en jumpsuit ou en cape, est parfois structurée de ceintures larges à la manière de obis.


JEUX DE RAYURES
La métamorphose japonaise continue avec un travail sur la robe et le plissé, comme inspiré de l’origami : les draps de coton japonais unis, comme des pastilles de couleurs, sont plissés de multiples façons dans les ateliers de la Maison, au moyen de pinces, de nœuds ou de découpes savamment placées sur le corps, pour exprimer une ultime féminité, telles des fleurs éclatantes et sophistiquées. Le même travail, technique et minutieux, a été répété, cette fois sur un jacquard fabriqué à Venise, rayé en trois harmonies différentes. Apparait alors sur chaque vêtement, un motif de rayures uniques, fabriqué pourtant avec la même étoffe originelle, pour un résultat complètement différent.
FLEURS COUTURE
L’inspiration du kimono est enfin dévoilée. Imprimés floraux et jacquards opulents réalisés dans la manufacture de Côme, tissus à fils coupés sur de l’organza et somptueuses broderies de pétales surteints puis formés à la main, forment des ensembles de robes, courtes ou longueur trois quarts. Dans une profusion d’étoffes luxueuses, se mèlent des volumes spectaculaires, à l’esprit couture et aux lignes héritées des années 50, pour une collection au bord de l’ailleurs, féminine et sophistiquée.

DÉGRADÉS DE COULEURS
Les doublures des anciens kimonos ont inspiré des tenues à la féminité absolue et aux décolletés abstraits. Leur conception, à l’apparente simplicité, mêle pourtant différentes textures, à la rencontre du flou et de la structure. La soie est réalisée en France selon des techniques particulières. Chaque dégradé est savamment construit : un pan de tissu, teint jusqu’à quatre fois de suite en fonction de pliages méticuleusement pensés, laisse alors apparaître plusieurs nuances dans le même modèle, tel un arc-en- ciel. Dans ce voyage vers un Japon fantasmé, la féminité est à son comble, suspendue au fil de la canopée de cette serre idyllique, sublimée par ces robes comme des oiseaux de paradis aux nuances inspirées des tropiques.

ACCESSOIRES
Sandales multicolores à pompons de plumes et de pétales, escarpins en serpent d’eau, souliers en jacquard ou à franges, talons bijou en boules de métal ou ornés de fleurs… Des plumes se déposent sur les boucles d’oreilles, les colliers et les ceintures, et s’incrustent même dans le talon d’un escarpin. Des pétales sont brodés sur des petits sacs à main. Des rayures aux jacquards, les accessoires, à l’image de la collection de prêt-à-porter, illustrent ce rêve d’été.

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