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Charlie Le Mindu signe une création au Palais de Tokyo

by pascal iakovou
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CHARLIE LE MINDU CHARLIEWOOD

3503Création
17 MARS – 9 AVRIL 2016

«Moi, je ne me considère pas comme un artiste. Philippe Decouflé avait trouvé un mot que j’aime bien : «coiffuriste».» Charlie Le Mindu

Un an après l’exposition Le Bord des Mondes, le créateur et « coiffuriste » Charlie Le Mindu (né en 1986, vit à Paris) revient au Palais de Tokyo avec Charliewood, une création hors-norme mettant en scène son imaginaire fantasque.

En 2015, dèle à sa volonté « d’arpenter l’intervalle » entre les territoires d’expression artistique et de chercher la création en dehors du monde de l’art, le Palais de Tokyo invitait Charlie Le Mindu à présenter plusieurs de ses « sculptures capillaires », selon l’expression du créateur, au sein de l’exposition Le Bord des Mondes.
Le créateur revient aujourd’hui avec Charliewood, une revue nouveau genre aux con ns de la mode, du spectacle vivant et de l’installation.

Charlie Le Mindu signe ici une création pluridisciplinaire mêlant musique, danse, vidéo et performance, autour des vertigineuses possibilités de métamorphose du corps humain. Évoluant au sein d’éléments inspirés de l’univers du cabaret, le spectacle se déploie au-delà de la scène.

Créateur irrévérencieux, Charlie Le Mindu réalise d’étranges « sculptures capillaires » aux proportions du corps. Ses productions, qui mêlent postiches, costumes, maquillage, peinture corporelle, sculptures et décors, s’inspirent de sujets aussi divers que la mythologie antique, les bestiaires fantastiques, les coiffes médiévales ou les mystères des grands fonds marin. D’élément d’apparat, la coiffure devient une recréation de soi laissant entrevoir les possibilités de transformations ou d’extension du corps humain.

« À partir de ses thèmes fétiches – le corps, l’ambiguïté – Charlie Le Mindu distille la transgression dans les codes et les contraintes de l’exercice de style qu’est la revue, pour mieux y désobéir. Le corps fragmenté, hybride, se déconstruit pour n’être plus que bouche, nez, oreille, moustache, les cheveux deviennent peau. » Vittoria Matarrese, co-commissaire.

« En un éclectisme détonnant, Charlie Le Mindu mêle les références à Dolly Parton et au punk. Charliewood est ainsi intitulé en référence à Dollywood, le parc d’attractions créé par la chanteuse dans le Tennessee, tandis que A Male Gaze , son précédent spectacle, renvoyait au concept théorisé par la critique Laura Mulvey, pour qui la culture visuelle participe du système patriarcal dominant. » Julien Fronsacq, co-commissaire

Créateur de mode, perruquier, artiste ou « coiffuriste » –selon le terme inventé pour lui par le chorégraphe Philippe Decouflé– Charlie Le Mindu s’est fait remarquer en conjuguant les disciplines de la coiffure, de la couture et de la sculpture. En 2009, il lance sa première collection de perruques et revivi e la « Haute Coiffure » –complément raf né de la Haute Couture, conceptualisé en 1945 –pour la présenter sur le catwalk, dans le cadre de défilés de saison, ou à l’occasion de concerts sous formes de costumes exubérants.

Charlie Le Mindu, qui considère le cheveu comme une parure comparable au vêtement, a fait ses classes dans des lieux tels que le célèbre club berlinois Berghain.
Il a multiplié les collaborations avec des créateurs de tous bords, dans les champs de la musique, avec des personnalités comme l’icône pop Lady Gaga et la chanteuse Peaches, de l’art et du spectacle vivant.

Ses créations ont été exposées au Victoria & Albert Museum, à Londres (« Power of Making » , 2011) et présentées à la Fondation Cartier, à Paris («Moebius- Transe-Forme » , 2011 ; « Les Soirées Nomades » , 2015). Il a collaboré à plusieurs reprises avec le chorégraphe Philippe Decou é et était l’invité principal de la soirée de charité performative de Robert Wilson au Watermill Center (New-York) en 2011.

Collaborateurs :
Jardin d’hiver : Arum titan collaboration Stéphane Margolis 1ère assistante costumes : Charlotte Abale Gnahore Équipe costumes : Roberto Martinez, Petronille Salomé, Lou Delville
1ère assistante cheveux : Lucile Piccolini
Musique : Orion Bouvier
Vidéo : Olivier Simola
Scénographie : Aurélia Michelin

LE PROJET CHARLIEWOOD BÉNÉFICIE DU SOUTIEN DE

Charliewood réunit un nouveau spectacle éponyme de Charlie Le Mindu, ainsi que ses précédents spectacles Paris Hait Gris (2014/2015) et A Male Gaze (2015/2016).

Dates des représentations :

Les jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 mars, vendredi 25, samedi 26 mars, jeudi 31 mars 2016, soirée en deux parties :
– 20h30, 1ère partie : Paris Hait Gris (2014/2015), et

A Male Gaze (2015/2016)
– 21h45, 2ème partie : Charliewood (2016)

INFOS PRATIQUES ET TARIFS : www.palaisdetokyo.com

Les vendredi 8 et samedi 9 avril 2016, pendant le festival Do Disturb, représentations uniques de Charliewood (2016)

À l’occasion du spectacle, un bar éphémère sera ouvert dans Charliewood les soirs de représentations et proposera des cocktails inspirés directement par les créations de Charlie Le Mindu. Ce bar est proposé et géré par le Yoyo.

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