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Le Monteverdi, un institution culinaire italienne.

by pascal iakovou
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Quelques jours avant les fêtes nous découvrions un restaurant charmant niché à Saint Germain des Près, une institution culinaire italienne qui rayonne depuis des années sur ce quartier. La cuisine est soignée, les produits de qualité et on passe une bon moment dans ce cadre cosy et intimiste.

Blotti dans une petite rue animée du quartier de Saint-Germain-des-Prés, le Monteverdi préserve jalousement son intimité derrière sa devanture chic et sobre.

Et pourtant, à l’abri de ses fenêtres quadrillées de petits carreaux anciens se cache une institution du Quartier Latin. Repris en main depuis un an par Valérie Balard, l’endroit allie authenticité et charme, et propose une carte enlevée qui eure bon l’Italie et ses saveurs colorées.

UN ENDROIT CHARGÉ D’HISTOIRE

Situé à deux pas de chez Castel, le Monteverdi a connu et marqué les belles heures de Saint- Germain-des-Prés. Ouvert il y a 43 ans par Claudio Monteverdi, vénitien et descendant du célèbre compositeur italien du même nom, le restaurant reçoit à la grande époque toutes les célébrités. C’est le rendez-vous incontournable des politiciens, artistes et éditeurs du quartier, qui y ont chacun leur rond de serviette.

Tombée sous le charme de l’endroit, Valérie Balard décide de renouer avec cet état d’esprit festif et chaleureux, et redonne aujourd’hui à cette véritable institution ses lettres de noblesse.
Monte Verdi 18

UN RESTAURANT AVEC UNE ÂME

« L’âme d’un lieu touche au cœur », explique la nouvelle propriétaire du Monteverdi. Poussée par un désir d’authenticité, Valérie Balard, qui s’est illustrée pendant dix ans au restaurant L’Envue dans le 8ème, a souhaité revenir aux fondamentaux, loin des diktats de la mode.

En investissant les lieux, elle a choisi de tout conserver en l’état : les épais murs de pierre brute mise à nu, le plafond de poutres apparentes, le bar en bois ancien qui trône à l’entrée du restaurant.
Pour autant, la décoration a été entièrement repensée par ses soins : confortables fauteuils de velours tendus de tissus Hermès et Dedar, tables hautes face au bar, appliques Art Déco, sculptures en bronze et masques tribaux en bois côtoient tableaux d’époque et lourds miroirs anciens, instillant à l’endroit une atmosphère chic et raf née.

Une grande bibliothèque ancienne, entièrement restaurée, court le long de la salle de restaurant, supportant une multitude de volumes en cuir relié.
Un cabinet de curiosités orne le mur principal du Salon Affaire ; dès l’hiver venu, un feu rassurant brûle dans l’âtre du Salon Cheminée. Les tables, habillées de nappes en lin blanc, sont joliment dressées de couverts dorés et de verres à pied de la Rochère de style ancien.

Valérie Balard a su s’entourer d’une équipe de passionnés, avec en salle comme en cuisine, Elodie Baggi, belle italienne de Florence, qui a rayonné pendant dix ans à ses côtés à L’ENVUE, son fils Romain qui officie en cuisine, et le chef Juan Marco Melone, Sarde à la tête d’une brigade exclusivement italienne.

En salle, le service est assuré par un aéropage de charmantes jeunes filles italiennes efficaces et souriantes.

LA CARTE

La carte du Monteverdi décline avec bonheur tous les grands classiques de la cuisine italienne ; paste, carne, y antipasti…

Pour l’aperitivo, un Spritz ou un Bellini pour se trouver en un clin d’œil transporté sur la place Saint-Marc à Venise, à déguster au bar en partageant une assiette de San Daniele fondant, accompagné de Pecorino.

Après quelques antipasti pour se mettre en appétit, (velouté de pommes de terres aux artichauts et à l’huile de truffe, tartare de thon et son pesto de roquette, salade de poulpe et concassée de tomate, burrata crémeuse…), il faut faire son choix entre les multiples propositions de paste (spaghettis noires aux palourdes parfumés aux poivrons ; linguine aux artichauts et poutarge de thon ; fines tagliatelles, langoustines, safran et pomme verte…), à moins d’opter pour le risotto du chef, alla marinara : gambas, langoustine, moules, palourdes, calamar, ail et persil.

On retrouve également à la carte les plats italiens de tradition : milanaise de veau et osso bucco, ainsi qu’une proposition de poissons.
Le tout accompagné d’un verre de Chianti frais et fruité ou d’un Barbara d’Alba à la fois structuré et soyeux.

Et tous les jours, un plat du jour varié en fonction de la saison et des arrivages du marché.

LE MONTEVERDI

5 rue Guisarde 75006 Paris

Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 2h Sauf samedi midi et dimanche.

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