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Inoubliable Marilyn à la Galerie de l’Instant

by Marie Odile Radom
4 comments

 

Marylin par Ed Feingersh

“What do I wear in bed? Why, Chanel No. 5 of course”. A peine prononcés par Marilyn Monroe, ces quelques mots ont fait entrer dans la légende deux mythes : le parfum Chanel N°5 et Marilyn Monroe .

Coco Chanel lorsqu’elle imaginait comment devait être son parfum disait : « Un parfum de femme, à odeur de femme. Car une femme doit sentir la femme, et non la rose ». Et pour beaucoup, hommes comme femmes, Marilyn Monroe représente LA femme. Icône glamour par excellence, femme enfant et maîtresse femme à la fois, jamais une actrice, exceptée peut-être Audrey Hepburn, n’a autant marqué la mémoire collective. Marilyn a été une égérie très forte pour Chanel N°5 en ayant trouvé malgré elle l’un des meilleurs slogans publicitaires de l’époque. Combien de femmes pensent se rapprocher d’elle en s’aspergeant du précieux effluve ?

Marilyn intrigue encore des années après sa disparition. On l’appelle Marilyn par habitude comme si elle faisait partie de la famille, son nom n’est plus nécessaire. Mais elle restera à jamais Norma Jean Baker, LA femme dont le mystère n’a jamais été réellement percé. Sa mort reste une énigme tout comme sa vie, mais d’elle persiste l’image d’une très belle jeune femme pulpeuse, symbole de la féminité.

Marilyn Monroe demeure le plus grand mythe du cinéma, le plus universel également. Certes, sa fin tragique à seulement 36 ans n’a pas peu contribué à la légende, mais Marilyn était déjà un mythe de son vivant, une personne hors norme partagée entre un personnage public soigneusement composé et entretenu (« Marilyn » ) et une femme méconnue n’aspirant qu’à la reconnaissance de son être le plus intime (« Norma Jean »). Si la première continue à faire rêver les foules, les différents souvenirs et documentaires écrits à son sujet nous ont peu à peu appris à découvrir la seconde : jeune femme écorchée vive en quête perpétuelle d’amour et qui persistait à choisir des hommes qui n’étaient tout simplement pas faits pour elle. Troublante par sa beauté, émouvante par sa fragilité , elle bouleverse et séduit immanquablement.

Et les souvenirs d’elle sont légion, de ces films dont certains ont été tournés dans la douleur aux photographies d’elles en noir et blanc. Elle savait captiver l’objectif comme nulle autre pour nous laisser ces fragments de vie en noir et blanc, vestiges d’une vie chaotique et brève.

Des années après sa disparition, elle fascine toujours autant comme le témoigne l’engouement pour les dernières photos de Bert Stern pour Vogue prises quelques mois avant sa mort.

 

Marylin - portrait par Bert Stern

C’est une partie de ces photos que nous propose la Galerie de l’Instant avec l’exposition Marylin du 18 février au 21 avril 2010. Elle ne prétend pas nous dire qui était réellement Marilyn, elle nous propose juste de partager quelques instants avec elle à travers le regard de 9 photographes, quelques indices sur le mystère Marilyn. Mais pas la clé !

Comme un clin d’oeil en guise d’hommage, les photos d’Ed Feingbergh nous montrent Marilyn se préparant et s’aspergeant délicatement de Chanel N°5. On la découvre ingénue et rayonnante, à l’aube de la femme qu’elle allait devenir, sans artifice sur la plage à travers l’objectif d’André de Dienes.

Séductrice en pleine démonstration de son talent allongée dans un lit et recouverte d’un drap selon Eve Arnold. Cecil Beaton et Milton Greene nous la montre innocente ou coquine en enlevant ses bas au cours de la « Black Session ». Des photos de backstage nous la montrent proche et fragile. Malgré le temps qui passe, les traces de ses instants de vie la rendent encore plus magnifique et insaisissable. Et profondément humaine et pétillante à travers le regard de George Barris et sa série sur la plage, naturelle.

Et que dire de la célèbre « Dernière séance » de Bert Stern, où elle apparait nue sur certaines dans toute sa vérité. Poser nue pour Marilyn n’était pas un problème, non, le problème, c’était de vivre sa vie….

Galerie de l’Instant

46 rue de Poitou

75003 Paris

tél : 01.44.54.94.09

www.lagaleriedelinstant.com

Cette exposition étant un véritable succès, elle est prolongée jusqu’au 15 mai 2010.

Marie-Odile Radom

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4 comments

Haut Marais 3 mars 2010 - 1 h 07 min

très bel article orienté mode !!!

Haut Marais Paris

isa 21 avril 2010 - 21 h 55 min

ds le magazine be, c’est écrit que c’est jusqu’au 15 mai..

marieodile 21 avril 2010 - 22 h 07 min

Julia vient juste de prolonger cette exposition qui est un vrai succès…

Moi 24 avril 2010 - 9 h 46 min

Et pour ceux qui ne sont pas à Paris ils peuvent acheter l’affiche sur

http://www.expositionphoto.net/galeriedelinstant/product.php?id_product=10

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