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Greenpeace classe et défie les marques de haute couture

by pascal iakovou
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Greenpeace classe et défie les marques de haute couture

Greenpeace a publié hier un classement http://fr.thefashionduel.com/ de grandes marques de haute couture et de luxe en fonction de leur politique environnementale et principalement leur impact sur la pollution chimique et la déforestation tropicale.

Greenpeace appelle tous ses soutiens, partout dans le monde, à faire monter la pression sur ces grandes marques du luxe afin qu’elles s’engagent publiquement et agissent concrètement pour exclure les substances chimiques dangereuses, et les matières premières issues de la déforestation, de leurs chaînes de production.

Valentino en tête, Chanel et Hermès parmi les mauvais élèves
En tête des meilleures politiques et engagements on trouve la marque italienne Valentino, tandis que six marques, dont Chanel et Hermès, arrivent bonnes dernières de ce classement pour ne pas prendre suffisamment au sérieux les questions environnementales.

Le classement « Fashion Duel » recense et évalue les marques de luxe italiennes et françaises dans une étude sur trois aspects de leurs chaînes d’approvisionnement : le cuir, le papier d’emballage et la pollution des eaux. Les marques ont été sollicitées en novembre dernier, et classées selon la transparence de leur chaîne d’approvisionnement et leur volonté de prendre des engagements crédibles pour une mode sans produits toxiques et exempte de déforestation.
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La marque de luxe Valentino vient de s’engager à exclure l’utilisation de tout produit chimique toxique et à adopter une politique d’approvisionnement « zéro déforestation » dans ses produits. A l’inverse, Chanel, Hermès, Prada, Dolce&Gabbana, par exemple, ont refusé de communiquer les informations demandées par Greenpeace et de prendre le moindre engagement d’améliorer leurs pratiques.

Déforestation, produits toxiques : l’impact environnemental du secteur du luxe
L’industrie textile est l’une des principales sources de pollution des eaux dans des pays comme la Chine ou le Mexique ; les enquêtes de Greenpeace ont révélé que des usines relâchent des produits dangereux, notamment des perturbateurs endocriniens, dans l’environnement. Parallèlement, des forêts tropicales sont coupées à blanc pour fabriquer des emballages, tandis que la forêt amazonienne est détruite au profit de pâturages pour l’élevage bovin, qui fournit le cuir dont on fait les chaussures, les sacs ou les ceintures.

« Depuis le lancement de la campagne « Detox » en 2011, 16 grandes marques se sont déjà engagées à une cure de « détox », c’est-à-dire à exclure l’utilisation de produits chimiques dangereux tout le long de leur chaîne de production, explique Jérôme Frignet. Si des marques à fort volume de production ont franchi le pas, il est difficile de comprendre pourquoi le secteur du luxe n’y arriverait pas, avec ses marges très élevées sur chaque article vendu. Valentino vient d’ailleurs de donner l’exemple. »

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